L'indice vedette a terminé en progression de 151,61 points à 11.281,79 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes a gagné 1,06% à 23.822,92 points.
La place francfortoise finit la semaine "dans une atmosphère presque euphorique" et affiche déjà 7% de rebond depuis le 1er janvier, constate Jochen Stanzl, analyste pour CMC Markets.
Le Dax bénéficie du bon accueil réservé par Wall Street aux premiers résultats d'entreprises - en particulier dans le secteur technologique - des espoirs d'avancée sur le Brexit et toujours de la perspective d'une politique monétaire accommodante.
Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a estimé jeudi que les risques pour l'économie augmentaient en zone euro, un discours immédiatement perçu comme l'annonce que les taux d'intérêt ne remonteraient pas avant au moins 2020.
"La BCE ne peut pas serrer la vis sans prendre le risque de déprimer plus encore la conjoncture", résume M. Stanzl.
En revanche, observe-t-il, l'actuelle euphorie des marchés actions "minimise le risque de récession", alors que les indicateurs inquiétants continuent de s'accumuler. Le baromètre Ifo du moral des entrepreneurs allemands est retombé vendredi à son plus bas niveau depuis près de trois ans.
Pour l'analyste, le Dax traverse une "reprise temporaire" mais sa "tendance de fond, orientée à la baisse, reste intacte".
Côté valeurs, Covestro (+4,92% à 47,59 euros), Volkswagen (+4,19% à 151,64 euros) et Deutsche Bank (+3,95% à 8,13 euros) ont fini en tête, sans actualité particulière, portées par le regain d'intérêt général pour les actifs risqués.
Infineon (+2,26% à 19,71 euros) et le prestataire de paiements en ligne Wirecard (+0,75% à 167,40 euros) ont grimpé sur leur lancée de la veille, toujours aidées par le rebond des valeurs technologiques à Wall Street.
Les valeurs dites défensives, peu sensibles aux variations de la conjoncture, ont terminé en queue de classement, Beiersdorf lâchant 0,37% à 85,20 euros, Munich Re 0,66% à 196 euros et Deutsche Telekom 0,67% à 14,10 euros.
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