L'indice vedette a terminé en progression de 23,25 points à 12.055,55 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes cédait 0,60% à 26.259,62 points.
La place francfortoise, attentiste pendant la matinée, a positivement accueilli la sérénité affichée par la BCE, qui a maintenu son cap monétaire malgré la montée des "incertitudes" sur l'économie.
Comme prévu par les analystes, la BCE a confirmé l'arrêt en fin d'année de son vaste programme de rachat de dettes publiques et privées, sauf franche dégradation de la conjoncture dans l'intervalle.
L'institution monétaire s'est par ailleurs abstenue de durcir le ton sur les "risques" pesant sur l'économie, les jugeant toujours "globalement équilibrés", alors qu'elle était très attendue sur ce point.
Si la BCE "bougeait encore plus lentement, elle serait à l'arrêt", raille Jörg Krämer, économiste de Commerzbank, pour qui cette "prudence" rend peu probable "un réel cycle de hausse des taux dans les prochaines années".
Dans le détail, l'institut de Francfort a brossé un tableau de l'économie où "la solidité" au sein de la zone euro "compense les risques extérieurs" allant de la guerre commerciale aux pays émergents, résume Marco Valli, de la banque UniCredit.
Côté valeurs, Infineon (+3,48% à 19,36 euros) a fini en tête d'indice, effaçant une partie de ses pertes de la veille après une étude sectorielle pessimiste.
BMW a gagné 1,41% à 82,47 euros, soutenu par la hausse de 2,1% sur un an de ses ventes en août, à 173,454 unités, avec notamment une explosion de ses ventes de voitures électrifiées (+62,3%).
Thyssenkrupp, le conglomérat allemand, toujours sans patron depuis juillet, a reculé de 1,99% à 18,93 euros, portant à -21,83% ses pertes depuis le début de l'année.
Le secteur énergétique n'a pas réussi à se redresser après l'avertissement sur résultats du britannique SSE, qui avait pénalisé l'ensemble du secteur mercredi: EON s'est stabilisé à 8,82 euros et RWE a encore abandonné 0,32% à 21,48 euros.
