Entre avril et décembre, le constructeur japonais d'automobiles et de deux-roues a affiché un résultat net de 623,3 milliards de yens (4,9 milliards d'euros au cours actuel), contre 951,5 milliards de yens sur la même période de 2017.
Honda explique ce recul par des variations de devises défavorables, une hausse des cours des matières premières et l'impact de l'inondation de son usine au Mexique.
En outre, son bénéfice un an plus tôt avait été artificiellement gonflé par des baisses massives d'impôts aux États-Unis.
Le chiffre d'affaires a pour sa part augmenté de 3,4% à 11.839,5 milliards de yens (94 milliards d'euros).
Au Japon, les ventes de voitures ont progressé en volume de 4,4%, portées par le succès de la mini-voiture N-Box (moins de 660 cm3). Mais elles ont fléchi aux Etats-Unis et en Chine sur fond de ralentissement de ces deux premiers marchés au monde.
Honda a cependant pu compenser ce déclin par l'activité des deux-roues (+6,6%), particulièrement dynamique en Asie (Indonésie, Inde et Vietnam).
Pour l'ensemble de l'exercice qui s'achèvera en mars 2019, le fabricant de la berline Civic et du 4x4 CR-V vise désormais un bénéfice net de 695 milliards de yens, contre une précédente estimation de 675 milliards, grâce à un yen attendu plus faible. Malgré ce relèvement, cela représente une baisse de 34,4% par rapport à 2017/18.
Le chiffre d'affaires est quant à lui attendu autour de 15.850 milliards de yens (+3,2%), au lieu de 15.800 milliards. Dans le même temps, Honda vise toujours 5,28 millions de voitures écoulées dans le monde, mais a abaissé sa projection pour les deux-roues (20,4 millions, au lieu de 20,8 millions).
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