Sur la période d'avril 2016 à mars 2017, le bénéfice net du conglomérat s'est élevé à 231,27 milliards de yens (1,8 milliard d'euros au cours actuel), dopé par de moindres taxes et charges exceptionnelles qu'un an plus tôt.
En revanche, son bénéfice d'exploitation a été affecté par des réorganisations d'activités (transport, finances, climatisations) et des effets de changes défavorables (renforcement du yen): il a reculé de 7,5% à 587,3 milliards de yens.
Le chiffre d'affaires a diminué pour les mêmes raisons, de 8,7% à 9.162,27 milliards de yens.
Un recul des ventes a notamment été constaté dans les systèmes d'information et de télécommunications, les équipements de construction, les composants pour automobiles ou encore dans la division des matériaux avancés. Seuls les systèmes et équipements électroniques ont affiché des recettes en hausse.
Le colosse Hitachi, qui s'est détourné de l'électronique grand public pour se tourner vers une clientèle professionnelle, prévoit de continuer à ajuster son portefeuille d'activités pour en élever la rentabilité. Il devrait en récolter les fruits dans les prochains mois.
Pour l'année comptable qui s'achèvera en mars 2018, il s'attend en effet à un redressement de son bénéfice d'exploitation (+7,3% à 630 milliards de yens), pour des ventes en petite baisse de 1,2% à 9.050 milliards. Le résultat net devrait quant à lui progresser de près de 30% à 300 milliards de yens.
Hitachi a par ailleurs fait le point sur son plan à moyen terme, réitérant ses objectifs d'un chiffre d'affaires de 10.000 milliards de yens d'ici à mars 2019, d'un résultat opérationnel de plus de 800 milliards de yens et d'un bénéfice net supérieur à 400 milliards.
Il a en outre confirmé son projet d'investir 1.000 milliards de yens en acquisitions sur la période de 2016 à 2019. Dans cet objectif, il a récemment annoncé un accord avec le groupe Accudyne Industries pour racheter ses actifs américains de Sullair, qui fabrique des compresseurs d'air, une opération d'un montant de 135,7 milliards de yens.
Il est également candidat à la reprise de la société suisse de compteurs électriques Landis+Gyr détenue par son compatriote Toshiba, lequel est contraint de la céder pour renflouer ses caisses, selon des informations de presse.
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