Le conglomérat a dégagé un gain net de seulement 82,6 milliards de yens (656 millions d'euros), en dépit d'une progression de 13% de son bénéfice d'exploitation à 534 milliards de yens.
Son chiffre d'affaires a aussi été meilleur (+1,6% à 6.782 milliards de yens) grâce aux engins de construction, infrastructures sociales, équipements ferroviaires et matériaux avancés notamment.
Mais Hitachi a dû défalquer 300 milliards du résultat net après avoir estimé que la centrale connue sous l'appellation Wylfa Newydd sur le sol britannique était trop difficile à financer. Or, des travaux préparatoires de ce chantier avaient déjà été engagés, et leur valeur doit être réduite à néant dans les comptes.
Cette déconvenue est cependant en partie compensée par la vente d'actifs dans d'autres activités.
Pour l'ensemble de l'exercice qui s'achèvera en mars, Hitachi vise toujours un chiffre d'affaires de 9.400 milliards de yens (+0,3%), mais son bénéfice net ne devrait pas dépasser 180 milliards de yens au lieu de 400 milliards initialement espérés.
Hitachi, connu du grand public pour ses appareils électroniques, est surtout devenu un industriel fournissant des équipements et prestations aux professionnels d'un large éventail de secteurs, avec un effectif de plus de 300.000 employés.
Le groupe a procédé récemment encore à de nouveaux ajustements, annonçant la semaine passée qu'il abandonnait la conception et la fabrication d'éoliennes, tout en continuant d'offrir des prestations d'installation, exploitation et maintenance via un approvisionnement auprès de l'allemand Enercon.
Auparavant, Hitachi avait décidé d'étendre ses activités dans les ascenseurs en Asie.
Il a aussi choisi de vendre l'intégralité de sa participation de 63,8% à l'équipementier français Faurecia.
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