Le groupe français réalise ses plus fortes progressions dans les régions Asie Pacifique (+17%) et Eurasie (+13,6%), dans lesquelles il croît aussi bien en volume qu'en parts de marché, a-t-il précisé dans un communiqué. Sa part de marché mondiale s'établit à 4% (0,2 point de plus qu'en 2016).
Le modèle le plus vendu est la Renault Clio, avec 439.000 unités de la citadine vendus dans le monde.
"Notre stratégie de renouvellement de la gamme et d'expansion géographique continue à porter ses fruits. En 2018, nous poursuivrons la croissance et l'internationalisation de nos ventes en ligne", s'est félicité Thierry Koskas, directeur commercial du groupe, cité dans le communiqué.
Il s'agit pour le groupe, qui englobe les marques Renault, Dacia, Alpine et Samsung Motors, et inclut pour la première fois celles de la marque russe Lada (Avtovaz), dont Renault est actionnaire à hauteur de 53% de manière indirecte, de la cinquième année consécutive de croissance des ventes de voitures particulières et utilitaires légers.
En Europe, les immatriculations du groupe sont en hausse de 5,6% à 1,91 million de véhicules. La marque Renault seule enregistre une croissance de 3,7%, tandis que la marque "low cost" Dacia enregistre un record de ventes avec 463.712 véhicules immatriculés (+11,7%).
Renault maintient en Europe son leadership sur le segment des véhicules électriques, avec 23,8% de part de marché. La citadine Zoe y est le modèle le plus vendu.
La marque au losange consolide en outre sa place de deuxième marque la plus vendue en Europe.
Le volume du groupe hors d'Europe représente désormais 49,2% de la totalité des ventes. "Deux tiers de la croissance se sont faits hors Europe", a souligné le directeur commercial.
En Eurasie, les immatriculations sont en hausse de 13,6%.
Ventes doublées en Chine
En Russie, le groupe Renault enregistre une hausse de 16,9%, dans un marché qui est en hausse pour la première fois en quatre ans et progresse de 12,2%. "Nous profitons à plein du rebond du marché russe", a commenté M. Koskas lors d'une conférence de presse à Paris.
En Chine, où il n'est arrivé que tardivement, le groupe double ses ventes avec 72.100 véhicules par rapport à 2016, une goutte d'eau dans le premier marché mondial.
Renault Samsung Motors connaît en revanche une baisse de 10,1%, après une forte croissance en 2016 due à l'arrivée de deux nouveaux modèles.
Les ventes progressent de 49,3% en Iran, avec plus de 162.000 véhicules vendus, le marché ayant connu une embellie avec la fin de certaines sanctions économiques.
En région "Amériques" (du sud et centrale, Renault étant absent des Etats-Unis et du Canada depuis 30 ans), la progression des immatriculations est de 9,9%, et de 8,4% en Afrique, Moyen-Orient et Inde.
En Inde, les ventes baissent de 14,9%, "en attendant la montée en cadence" du petit 4x4 urbain Captur, souligne le groupe.
Avec 673.852 véhicules vendus, la France reste l'année passée le premier marché pour le groupe Renault, devant la Russie (448.270), l'Allemagne (228.046) et l'Italie (215.901).
Pour les marques, Renault et Dacia atteignent respectivement les chiffres records de 2.670.982 et 655.235 véhicules vendus dans le monde. Celles de Lada augmentent de 17,8%, avec 335.564 immatriculaions.
Le groupe table sur une croissance du marché automobile mondial de 2,5% par rapport à 2017, et 1% tant en France qu'en Europe en 2018. "A l'international, le Brésil devrait connaître une hausse de 5% et la Russie de près de 10%. La Chine devrait croître de 5%, et l'Inde de 6%", selon le groupe.
Le groupe au losange était devenu en 2016, avec 3,18 millions de véhicules vendus (hors Lada), le premier groupe français devant PSA, qui doit présenter ses résultats commerciaux mardi. Depuis, PSA a élargi son périmètre en acquérant les marques Opel et Vauxhall à General Motors.
Aux termes de son plan stratégique à cinq ans publié début octobre, le groupe Renault vise cinq millions de véhicules vendus en 2022 et 70 milliards d'euros de chiffre d'affaires. L'entreprise publiera ses résultats financiers 2017 le 16 févier.
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