GM reste optimiste en Chine malgré le ralentissement

General Motors (GM) reste optimiste sur la Chine, premier marché automobile au monde, malgré le ralentissement de la croissance, a indiqué dimanche Mary Barra, la PDG du troisième constructeur mondial.

"C'est un marché très important. Je pense qu'il va être très volatil (à moyen terme) mais à long terme il a le potentiel de croître de façon substantielle", a déclaré à des journalistes Mme Barra à la veille de l'ouverture officielle du salon automobile de Detroit (nord des Etats-Unis).

"Nous y avons un gros partenaire et allons continuer à produire nos efforts pour nous assurer que nous disposons des véhicules nécessaires dans les gammes des marques Cadillac, Buick, Chevrolet", a-t-elle ajouté.

La Chine est le premier marché de GM, qui y a vendu en 2015 près de 3,6 millions de véhicules, en hausse de 5% sur un an.

Les Etats-Unis suivent derrière avec 3,1 millions d'unités vendues, en hausse de 5% sur un an.

Signe de l'importance qu'a pris le marché chinois dans la stratégie de croissance de GM: le 4X4 de ville Buick Envision qui y est fabriqué va être importé aux Etats-Unis, ce qui en fait le tout premier véhicule "made in China" vendu sur le sol américain.

"Notre stratégie générale est de produire où nous vendons. Mais dans ce cas, il n'était pas économiquement judicieux de le (SUV Envision) fabriquer ici (Etats-Unis)", a expliqué Mary Barra.

La PDG n'a toutefois pas complètement abandonné l'idée de produire un jour la Buick Envision aux Etats-Unis.

Elle a refusé de dire si les soubresauts des places financières pourraient affecter la demande de véhicules américaine, qui a atteint des niveaux record en 2015.

"Nous allons continuer à travailler dur pour faire en sorte que les véhicules que nous sortons assurent la sécurité du client", a-t-elle fait valoir.

Interrogée sur les spéculations portant sur une relance des discussions entre GM et Fiat Chrysler Automobiles (FCA) sur un mariage entre les deux groupes, Mme Barra a rejeté ces rumeurs.

Elle a tenu à préciser que si elle avait rencontré récemment son homologue Sergio Marchionne, le PDG de FCA, c'était dans le cadre de discussions entre le secteur automobile et les régulateurs américains.

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