Le titre a clôturé sa première séance de cotation sur le marché continu à 5,35 euros, soit une baisse de 4,12% par rapport au prix de départ, fixé à 5,60 euros.
Les investisseurs ont "revu à la baisse" le prix de départ fixé par la famille fondatrice de Gestamp, le trouvant trop élevé, un phénomène fréquent lors des entrées en Bourse, a expliqué à l'AFP Rodriguo Garcia, analyste chez XTB Brokers.
"Ce n'est pas mauvais en soi" et les perspectives pour l'entreprise restent "très bonnes", a-t-il ajouté.
L'opération valorise Gestamp à 3,2 milliards d'euros. La société pourrait à terme intégrer l'indice phare, l'Ibex 35.
L'opération, réservée aux investisseurs institutionnels, consistait en une mise initiale sur le marché de quelque 155 millions d'actions, soit 27% du capital du groupe appartenant à la famille Riberas, qui en restera l'actionnaire majoritaire.
Une option pour introduire un paquet supplémentaire d'actions ("greenshoe") pourra permettre de monter jusqu'à 31,05% du capital coté.
En fonction du nombre d'actions introduit au final, la famille Riberas lèvera environ un milliard d'euros.
Gestamp avait affirmé jeudi avoir reçu des ordres d'achat "pour un volume supérieur à la totalité des actions objet de l'offre", et précisé que "les investisseurs sur le long terme ont un poids significatif" dans les commandes.
La participation du groupe japonais Mitsui (12,5%) et de salariés de Gestamp (1,5%) restera en revanche inchangée.
Fleuron du secteur automobile espagnol, qui représente près de 10% du PIB du pays, Gestamp fournit carrosseries, châssis et mécanismes aux grands groupes mondiaux comme Volkswagen, Renault-Nissan, PSA, General Motors ou Tata.
Il emploie plus de 36.000 employés dans les 21 pays où il est présent et son chiffre d'affaires s'est élevé à 7,55 milliards d'euros en 2016.
emi/nas
