Quelque 178.420 véhicules ont été écoulés dans le pays en juillet, qui a enregistré la 41ème augmentation mensuelle consécutive des ventes.
Les ventes de véhicules à essence ont augmenté (+10,4%) mais celles de diesel ont diminué (-4,0%), tandis que celles de véhicules hybrides et électriques ont grimpé vigoureusement (+31,0%). A noter que les ventes ont été plus robustes pour les véhicules d'entreprise (+6,4%) que pour les voitures particulières (+1,0%).
Lors des sept premiers mois de l'année cumulés, les immatriculations de véhicules, tous types confondus, se sont élevées de 6,5% sur un an.
"Le marché britannique de la voiture neuve enregistre une croissance robuste et régulière depuis le début 2012, ce mois de juillet marquant le 41ème mois consécutif de hausse sur fond de confiance en la conjoncture économique, de taux d'intérêt bas et de conditions attractives de financement", a expliqué la SMMT dans un communiqué.
"Les six premiers mois de 2015 avaient enregistré un record absolu d'immatriculations et la hausse plus modeste de juillet semble ouvrir un second semestre marqué par une demande plus stable", a-t-elle ajouté.
En 2014, les ventes de véhicules neufs avaient atteint leur plus haut niveau en dix ans (à 2,476 millions d'unités) grâce à la reprise économique à l'oeuvre dans le pays, ce qui avait confirmé la place du Royaume-Uni comme deuxième marché automobile européen, derrière l'Allemagne et devant la France, l'Italie et l'Espagne.
"Il est irréaliste d'espérer que les ventes de voitures maintiennent de vigoureux taux de croissance vu (...) que nous sommes désormais à un niveau très élevé", a prévenu lui aussi Howard Archer, économiste chez IHS.
Mais il a jugé que les fondamentaux économiques étaient néanmoins "largement favorables à l'industrie automobile, ce qui devrait permettre aux ventes de voitures de rester à un niveau confortable lors des mois à venir".
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