Fusion Renault/FCA: L'Etat temporise Renault

Le conseil d'administration de Renault, réuni mercredi pour la deuxième journée consécutive pour étudier la proposition de fusion avec Fiat Chrysler, n'a pas pris de décision à la demande de l'Etat français, a annoncé le constructeur.

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Le conseil d'administration de Renault, réuni mercredi pour la deuxième journée consécutive pour étudier la proposition de fusion avec Fiat Chrysler, n'a pas pris de décision à la demande de l'Etat français, a annoncé le constructeur.

"Le conseil d'administration n'a pas été en mesure de prendre une décision en raison du souhait exprimé par les représentants de l'Etat français de reporter le vote à un conseil ultérieur", selon le communiqué.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire "a fait savoir qu'il voulait un conseil (d'administration) mardi (prochain) après son voyage au Japon" prévu en fin de semaine, a expliqué une source proche de Renault. Le ministre souhaitait s'entretenir au préalable avec son homologue japonais.

Le gouvernement avait mis en garde contre "toute précipitation" concernant ce projet de fusion à 50/50.

Lors du vote au sein du conseil d'administration mercredi soir, "tous les administrateurs étaient pour, à part un représentant des salariés affilié à la CGT et les deux représentants de Nissan qui se sont abstenus, comme prévu", a ajouté cette source proche du constructeur.

Les deux administrateurs nommés par Nissan ont cependant demandé "à ce que soit écrit dans le PV le fait qu'ils diraient oui avec un peu plus de temps".

Le conseil d'administration de Renault s'était réuni à partir de 18H00 au siège de Boulogne-Billancourt, près de Paris, pour décider de l'ouverture éventuelle de négociations exclusives avec le groupe italo-américain dans le but de former le numéro 3 mondial de l'automobile.

aro/ef/SMA

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