Cette décision a été prise à la suite d'un échange le 7 août entre une automobiliste victime d'un incident de cette nature, Joanna Peyrache, et le service de surveillance du marché des véhicules et des moteurs (SSMVM), dépendant du ministère. "D'autres cas ont été directement remontés au ministère", fait-on savoir au ministère.
Mme Peyrache a été légèrement blessée lors d'un accident en avril sur l'autoroute A40 lorsque sa Peugeot 208 avait brusquement freiné puis été percutée à l'arrière.
"J'ai reçu des centaines de témoignages. A chaque fois ce sont des véhicules récents entre 2017 et 2025. Toutes les marques sont concernées même si Peugeot, Citroën et Skoda sont les plus citées", a-t-elle déclaré selon des propos relayés dans le Parisien.
"Le SSMVM va désormais procéder à l'évaluation (...) qui lui donne la possibilité d'interroger les constructeurs. Le SSMVM procèdera ensuite à la réalisation d'essais", a précisé un responsable du ministère.
C'est le SSMVM qui avait lancé et suivi les campagnes de rappel des airbags défectueux Takata des différents constructeurs.
Une pétition réclamant "une enquête et une réforme sur les systèmes de freinage d'urgence automatique" a également été lancée sur le site de l'Assemblée nationale le 6 août et n'a pour l'instant recueilli qu'environ 80 signatures.
"Ces situations ne sont pas des cas isolés. Plusieurs marques de voitures sont concernées. Le point commun entre tous ces incidents: la présence d'un système d'aide à la conduite, notamment au freinage", lit-on dans cette pétition qui affirme qu'au moins une personne est décédée dans un accident lié à ce problème.
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