Francfort termine quasi stable (Dax: -0,07%)

La Bourse de Francfort a fini quasi stable mardi, la nervosité reprenant le dessus avant un discours mercredi de la présidente de la Réserve fédérale américaine.

Après avoir évolué dans le vert pratiquement toute la séance, l'indice Dax s'est finalement effrité de 0,07% à 12.437,02 points. Le MDax des valeurs moyennes a lui fini sur une baisse de 0,18% à 24.705,08 points.

Les investisseurs ont opté pour la prudence avant le début de l'audition devant le Congrès américain de la présidente de la Fed Janet Yellen, dont ils souhaitent des précisions sur les prochaines étapes du resserrement monétaire aux Etats-Unis.

Un durcissement du discours serait propre "à renforcer le dollar face à l'euro, c'est du moins l'espoir du marché allemand", où les entreprises fortement exportatrices pèsent lourd dans la balance, estime Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

Côté entreprises, les investisseurs ont boudé les énergétiques, RWE finissant en bas de tableau avec une perte de 1,24% à 17,55 euros. Eon a laissé 0,77% à 8,36 euros.

Les valeurs automobiles ont été en revanche bien orientées, en particulier BMW, en hausse de 1,70% à 83,01 euros.

Autre valeur très en vue, ThyssenKrupp (+1,22% à 26,47 euros). Le conglomérat allemand, en plein recentrage sur ses activités industrielles au détriment de l'acier, a annoncé un plan d'économies prévoyant la suppression de 2.000 à 2.500 emplois administratifs d'ici à 2020, dont environ la moitié en Allemagne.

Le géant de l'industrie et de la sidérurgie, dont les services administratifs emploient au total quelque 18.000 salariés, veut ainsi économiser 400 millions d'euros par an.

Autre gagnant de la séance, la compagnie aérienne Lufthansa (+0,44% à 20,50 euros) qui a fait état d'une nette hausse du nombre de ses passagers transportés au premier semestre.

Sur le SDax des petites valeurs, l'action de l'armateur Hapag-Lloyd a fait un bond de 9,83% à 32,40 euros. Le groupe de tourisme TUI a vendu lundi au marché, pour environ 250 millions d'euros, ses parts restantes dans cette ancienne filiale, dans le cadre de sa stratégie de recentrage vers le tourisme grand public.

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