Francfort à l'assaut de nouveaux sommets (Dax: +1,78%)

La Bourse de Francfort a fini en forte hausse mercredi, dans un agenda pourtant vide, les investisseurs partant à l'assaut d'un nouveau seuil inédit situé à 13.500 points.

L'indice vedette Dax a bondi de 1,78% pour terminer à 13.465,51 points, marquant une progression bien plus vigoureuse que sur les autres places mondiales, alors que le MDax des valeurs moyennes a gagné 0,78% à 26.860,48 points.

Au lendemain d'un jour férié, la place francfortoise est restée sur la dynamique amorcée par la prolongation jeudi dernier du vaste programme de rachats d'actifs de la Banque centrale européenne (BCE), à un rythme certes diminué de moitié.

Dévoilée dans l'intervalle, la faible inflation en zone euro devrait "contribuer à ce que la BCE" ne cesse que "progressivement et prudemment" d'arroser l'économie d'argent facile, observe Milan Cutkovic, stratégiste d'AxiTrader.

La principale statistique du jour est venue des Etats-Unis, avec la publication de créations d'emplois dans le secteur privé plus importantes que prévu, venues soutenir un marché déjà nettement dans le vert.

Côté allemand, l'agenda devrait se regarnir à partir de jeudi, avec les résultats trimestriels de Fresenius et Hugo Boss, et surtout de la semaine prochaine, avec une pluie de publications d'entreprises.

L'euro, catalyseur important d'une place allemande truffée de valeurs exportatrices, refluait légèrement de son côté vers 16H30 GMT, à 1,1616 dollar.

Volkswagen a fini en tête des valeurs vedettes, grimpant de 4,78% à 163,35 euros et effaçant les énormes pertes essuyées depuis la clôture du 18 septembre 2015 (162,58 euros), en raison du "dieselgate".

Infineon a pris 4,17% à 24,49 euros, poursuivant sa forte hausse des derniers jours. Le fabricant de semi-conducteurs profite d'un élan sur les valeurs technologiques à la veille des résultats du géant Apple qui s'annoncent positifs.

Parmi les rares baisses, Adidas a cédé 1,75% à 187,70 euros, pénalisé par les mauvaises performances affichées la veille par son concurrent Under Armour du fait d'un environnement jugé "difficile" aux Etats-Unis, valant au titre de s'effondrer de près d'un quart à Wall-Street.

Deutsche Telekom a glissé de 1,85% à 15,35 euros, après des informations de presse faisant état d'un échec possible du projet de fusion de sa filiale américaine T-Mobile avec le réseau de téléphonie mobile Sprint.

© 2017AFP