Fonderies du Poitou: Pannier-Runacher confiante sur une solution

La secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher s'est dite mardi "confiante sur le fait qu'on trouve une solution" pour les deux fonderies sous-traitantes de l'automobile en difficulté dans la Vienne, ce qui permettrait de maintenir l'emploi de "500 personnes a minima".

"Trois repreneurs sont aujourd'hui en lice pour reprendre ces deux fonderies et réunir en un seul site ce qui était deux sites et nuisait à la compétitivité des deux industries", a dit la secrétaire d'Etat au Sénat, répondant à une question du sénateur Alain Fouché (Vienne, RTLI).

"Je suis confiante sur le fait qu'on trouve une solution pour ces deux sites et qu'on maintienne, avec Renault, l'emploi (...) de 500 personnes a minima", a-t-elle déclaré.

"Nous sommes aujourd'hui dans une discussion avec les repreneurs, une discussion serrée" et "nous consolidons le plan" de reprise, a souligné la secrétaire d'Etat, qui s'était rendue vendredi dernier à Ingrandes (Vienne) à l'usine Saint-Jean Industries Alu et à la Fonderie du Poitou Fonte (FPF).

"Nous avons deux rendez-vous importants le 19 et 21 mars pour pouvoir obtenir un avis des deux tribunaux de commerce dans une course contre la montre, puisque nous devons réunir les deux dossiers ensemble", a-t-elle ajouté.

Le tribunal de commerce de Lyon doit se prononcer le 19 mars sur la reprise de Saint-Jean Industries Alu, et celui de Poitiers, le 21 mars, sur celle de FPF.

"Je pense que grâce à l'action du gouvernement, nous allons sortir avec une solution, une solution solide avec Renault (...) en imposant un certain nombre de choses à Renault", a déclaré Mme Pannier-Runacher.

Le groupe automobile reste le principal donneur d'ordre de ces deux fonderies, qui lui appartenaient jusqu'en 1999.

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