Cette décision est due au besoin "de mieux aligner la production sur la demande sur le site d'assemblage de Sterling Heights" dans le Michigan (nord), explique le groupe automobile dans un communiqué.
A compter du 5 juillet, le site ne tournera plus qu'avec une équipe au lieu de deux jusqu'à présent.
Les 1.300 suppressions d'emplois représentent 41% des effectifs de l'usine et 3% des effectifs de FCA US. Elles sont la première grosse vague de licenciements opérés par le groupe automobile depuis sa faillite en 2009.
Elles tombent au moment où les grands groupes automobile américains essuient les attaques de Donald Trump, le favori à l'investiture républicaine pour la Maison Blanche, qui dénonce la production de certains de leurs modèles hors des Etats-Unis alors que des constructeurs ont été sauvés de la faillite en 2009 avec l'argent du contribuable américain.
Les ventes de la berline Chrysler 200, dont les principaux clients sont les loueurs de voitures, ont chuté de plus de 60% lors du premier trimestre.
En janvier, le PDG de Fiat Chrysler, maison mère de FCA US, Sergio Marchionne, avait déclaré que le groupe arrêterait de produire la Chrysler 200 et la Dodge Dart s'il ne trouvait pas de repreneur.
La stratégie de M. Marchionne est de se concentrer sur les segments porteurs des SUV (4X4 de ville) et les camionnettes à plateau (pickup) aux marges lucratives et de délaisser les "petites voitures" au coût de revient important. Les SUV de la marque Jeep représentent par exemple plus de la majorité des ventes de FCA US.
FCA US n'a pas indiqué mercredi s'il comptait arrêter la production de la Chrysler 200 et de la Dodge Dart à court terme.
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