L'auditeur de l'Etat a approuvé la garantie mais elle doit encore être signée par le ministère de l'Economie, écrit le journal économique.
Cette demande de garantie publique a déclenché un débat dans la péninsule où une partie de la classe politique réclamait des contreparties, alors que le siège du groupe FCA est situé à Amsterdam, et une partie de ses activités aux Etats-Unis.
FCA, qui emploie directement près de 55.000 personnes en Italie, a affirmé que le prêt était essentiel pour financer ses activités en Italie et aider tout le secteur à surmonter la crise déclenchée par la pandémie de coronavirus.
Le groupe s'engagerait à investir 5,2 milliards d'euros en Italie sur des projets nouveaux et existants, et jusqu'à 1,2 milliard d'euros sur ses quelque 1.400 fournisseurs étrangers, selon Sole 24 Ore.
Il s'engagerait également à ne pas supprimer d'emplois avant 2023.
La banque italienne Intesa Sanpaolo a validé le principe de ce prêt, écrivaient fin mai les agences italiennes, selon qui il serait garanti à 80% par la SACE, l'agence italienne de crédit à l'exportation, système prévu dans le cadre d'un récent décret pour aider les entreprises à faire face à la crise du coronavirus.
Le gouvernement a déclaré que le constructeur s'exposerait à des sanctions s'il ne respectait pas les conditions fixées pour le prêt. Selon Sole 24 Ore, l'amende pour rupture de l'accord pourrait être de l'ordre de 500 millions d'euros.
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