"Nous n'avons pas aucune intention de démanteler le groupe ni de vendre de marque", a déclaré à des journalistes au salon de Detroit M. Marchionne, qui doit prendre sa retraite cette année.
Relancé sur une vente potentielle de Jeep en particulier, le dirigeant a été catégorique: "Non", a-t-il affirmé.
Parlant d'une "année extrêmement importante" pour Jeep, la banque Morgan Stanley avait émis récemment l'hypothèse que Fiat Chrysler pourrait répliquer ce qu'il avait fait avec Ferrari: lui donner son indépendance.
Ce schéma consisterait à distribuer les actions de la nouvelle société aux actionnaires de FCA, ce qui permettrait à la famille italienne Agnelli de rester aux commandes de la marque.
Sergio Marchionne a écarté cette hypothèse lundi car Jeep, locomotive des bénéfices du groupe aux Etats-Unis, est la poule aux oeufs d'or pour convaincre éventuellement un autre constructeur à former une grande alliance, projet cher Sergio Marchionne.
Le dirigeant a également affirmé qu'aucune discussion sur un rachat de Fiat Chrysler par la compagnie chinoise GAC n'était en cours.
"GAC n'a jamais caché ses ambitions d'entrer sur le marché américain (...) Nous discutons avec eux pour savoir si et comment nous pouvons les aider à réaliser ces ambitions", a déclaré Sergio Marchionne.
Quant au très attendu nouveau plan stratégique portant sur la période 2018-2022, il devrait être présenté d'ici la fin du premier semestre, soit un peu plus de 14 ans après l'arrivée aux commandes de Fiat de Marchionne.
"Le nom de mon successeur sera annoncé par le conseil d'administration dans la foulée", a dit le grand patron, assurant que ce sera un "homme" travaillant actuellement au sein du groupe.
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