"Nous cherchons de manière urgente à avoir plus d'information de la part de l'agence américaine de protection de l'environnement concernant ses craintes quant aux émissions de véhicules", selon une déclaration d'un porte-parole du ministère, transmise à l'AFP.
Le ministère, pour qui la "priorité est de protéger les intérêts des consommateurs" au Royaume-Uni, "va aussi chercher des informations auprès du constructeur à propos des véhicules sur le marché britannique".
Il rappelle enfin qu'il "a la capacité de tester ces véhicules si nécessaire".
Le constructeur américano-italien est accusé d'avoir dissimulé l'existence d'un logiciel faussant la mesure des émissions polluantes dans 104.000 de ses véhicules aux Etats-Unis, des accusations rejetées par le groupe.
Selon l'agence américaine, Fiat Chrysler encourt des pénalités civiles supérieures à 4 milliards de dollars.
Elle assure toutefois qu'elle va continuer à enquêter sur "l'impact et la nature" du mécanisme et se garde pour le moment de parler d'un "logiciel truqueur" comme chez Volkswagen.
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