De son côté, le bénéfice net s'est élevé à 96 millions d'euros, en baisse de 3,3% par rapport au troisième trimestre 2015, liée en partie à des effets de change dans la foulée du "Brexit" et à des "investissements complémentaires" dans les "jeunes pousses" Ubeeqo et Car2Go Europe, selon l'entreprise.
Dans un communiqué, Europcar s'est félicité de la solidité de son modèle malgré des "vents contraires" parmi lesquels la dépréciation de la livre sterling dans la foulée du vote de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
Hors effets de change, le chiffre d'affaires aurait crû de 5,1%. Le président du directoire d'Europcar, Philippe Germond, a salué une "forte saison estivale, qui a été totalement conforme à nos attentes" en particulier en Europe du Sud (Italie, Espagne et Portugal).
Sans donner de détails sur l'activité dans ces pays, M. Germond a remarqué, dans un entretien téléphonique avec l'AFP, que ces destinations avaient bénéficié de reports en raison de la désaffection des touristes pour les pays d'Afrique du Nord ou la Turquie.
M. Germond a aussi insisté sur la "très forte génération" de flux de trésorerie disponible qui s'est élevé à 166 millions d'euros sur neuf mois, "qui nous amène à une dette nette de 155 millions d'euros au troisième trimestre" 2016 alors qu'elle atteignait 235 millions fin 2015.
L'entreprise poursuivra sa politique d'acquisitions pour laquelle elle a déjà investi 27 millions d'euros depuis le 1er janvier, a-t-il promis.
Europcar a confirmé mercredi ses objectifs financiers pour l'exercice en cours, soit une "légère hausse du chiffre d'affaires sur une base organique" et un excédent brut d'exploitation ajusté supérieur à celui de 2015, qui s'était établi à 251 millions d'euros.
A moyen terme, Europcar a déjà dit souhaiter atteindre en 2020 un chiffre d'affaires supérieur à 3 milliards d'euros.
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