"Les représentants européens des employés sont prêts à mener des discussions constructives dans le cas d'une vente de Opel/Vauxhall", ont écrit dans un communiqué commun le comité d'entreprise européen, le comité d'entreprise allemand et le syndicat IG Metall.
Mais "notre objectif doit être de saisir les opportunités existantes pour sauvegarder l'emploi et les sites et créer un Opel/Vauxhall qui marche", a souligné Wolfgang Schäfer-Klug, président du comité d'entreprise d'Opel au niveau européen.
C'est pour cela qu'ils réclament une "reconnaissance sans équivoque et l'application des accords déjà existants concernant tous les sites d'Opel et de Vauxhall, en particulier les engagements en matière d'emploi et d'investissement", préviennent les représentants du personnel.
Sur la base de ces exigences, ils reconnaissent toutefois "des opportunités dans la création du deuxième plus gros constructeur automobile d'Europe, qui nous permettrait d'agir sur les défis actuels liés à la transformation de l'industrie automobile européenne".
Fin 2015, Opel, appelé Vauxhall au Royaume-Uni, employait 35.600 personnes, dont 18.250 en Allemagne, et disposait de dix usines réparties dans six pays européens.
Le gouvernement allemand, surpris de l'annonce mardi de discussions de fusion entre PSA et l'américain GM, actuelle maison mère d'Opel, s'est dit aussi décidé à défendre les sites et les emplois de la marque à l'éclair.
Berlin veut "travailler étroitement avec les représentants du personnel et les syndicats pour le maintien des sites, des emplois, des centres de développement et des accords d'entreprise", a déclaré vendredi le secrétaire d'Etat Matthias Machnig au quotidien Handelsblatt.
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