EBP MéCa : + 8% en 2021

EBP MéCa, solutions de gestion et facturation aux professionnels de la réparation automobile fait le point sur le marché de l’automobile en France. L’éditeur qui a changé de gouvernance, présente également ses résultats 2021 et ses perspectives pour 2022.

EBP MéCa vient de changer de gouvernance. Grégoire LECLERCQ, Directeur général délégué du Groupe EBP, en a pris la présidence fin 2021. Une filiale qui affiche une dynamique soutenue, puisque son chiffre d’affaires de 1,812 million a progressé de 8% en 2021. 2022 s’inscrit dans la même trajectoire pour l’éditeur de solutions de gestion et de facturation aux professionnels de la réparation automobile. Il table sur une prévision de croissance de 12%, soit 2 millions d’euros. “Nous allons poursuivre l’innovation au service des professionnels de la filière automobile, notamment pour permettre aux garages et aux concessions d’être performants dans leur relation client, par une gestion plus fine et digitale de leur business” explique Grégoire LECLERCQ. Le nouveau Président marque également sa volonté de faire franchir une nouvelle étape dans le développement des Centres experts. 

 

Un marché dynamique malgré la crise

EBP MéCa est donc à l’offensive dans un contexte encore marqué par la crise sanitaire, où l’automobile demeure toutefois un pilier essentiel de l’économie française avec 2,18 millions de véhicules produits sur le territoire national. Et 1,89 million le sont par les constructeurs français, grâce aux 17 sites de production et d’assemblage à travers l’hexagone. Contributrice d’emplois, la filière compte plus de 2 millions de personnes, dont 205.000 dans l’industrie. EBP MéCa se veut d’autant plus optimiste que 25.000 recrutements au sein de la filière industrielle sont prévus d’ici 2022. Ceci dans une conjoncture où les métiers reliés à l’usage de l’automobile réalisent 140 milliards de chiffre d’affaires par an. 

 

Renforcer l’accompagnement des MRA

Le marché du commerce et de la réparation automobile en France pour sa part, avec presque 105 000 entreprises et 296 000 salariés, a enregistré une activité de l’ordre de 22,4 milliards d’euros H.T. en 2021. Il est dominé à hauteur de 36% par les mécaniciens réparateurs attachés ou non à des enseignes et qui opèrent aussi bien des interventions mécaniques de base ou plus complexes. Il est fortement marqué par la digitalisation. 

 

« La mobilité ne se traduit plus uniquement par un véhicule et un conducteur, elle est devenue un monde de haute technologie à forte digitalisation, où le service a une véritable valeur ajoutée. C’est avec cette dimension que nos clients vont pouvoir faire la différence auprès du consommateur » détaille Grégoire LECLERCQ.

 

Pour les accompagner, EBP MéCa propose MRoad, logiciel de facturation et gestion (DMS) pour les professionnels de la réparation et distribution automobile. Il compte désormais plus de 6700 utilisateurs en France, sur des technologies SaaS. Conçu en collaboration avec les acteurs français de l’après-vente automobile, il apporte aux professionnels des fonctionnalités à la pointe de l’innovation, une ergonomie optimisée ainsi qu’une visibilité en temps réel des informations pertinentes. “Disposer de la bonne information, au bon moment et au bon format permet d’augmenter l’efficacité des processus commerce et service client au sein du garage” estime le dirigeant de EBP MéCa. 

 

Remodélisation forcée par l’Europe

Des changements, le secteur de l’automobile n’a pas fini d’en connaître. L’Union Européenne compte en effet interdire la vente de voitures à moteur essence et diesel d’ici 2035. Dans ce contexte, EBP MéCa ose une projection à l’horizon de 2026. Elle montre que les ventes de véhicules diesel vont diminuer de 26% au profit des voitures essence qui elles vont progresser de 44%. De même que les hybrides et électriques qui représenteront quasiment 10% des ventes. D’après l’éditeur, il devrait même subsister encore 70% du parc en moteur thermique d’ici 2036.  “Au regard de nos estimations, la  décision radicale de l’Europe ne peut que susciter beaucoup d’interrogations sur la disparition du thermique en si peu de temps” estime Grégoire LECLERCQ. Ceci même alors que l’éditeur a bien conscience qu’une transition doit s’opérer.