Voir toutes les infos concernant l'affaire VW
"Le parquet et la police se sont rendus sur plusieurs de nos sites, dans le cadre de l'enquête en cours sur un dispositif de trucage utilisé par Volkswagen dans un de ses moteurs", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Continental.
Des sites du groupe à Hanovre, Francfort et Ratisbonne ont notamment été perquisitionnés.
Des salariés de Continental auraient développé, à la demande de Volkswagen, un logiciel permettant de truquer l'un de ses moteurs, selon le journal économique Wirtschaftswoche, qui a révélé l'information.
"Nous n'avons fourni à aucun de nos clients des logiciels permettant de manipuler les tests", a assuré Continental, qui promet de "pleinement coopérer avec les autorités".
Des perquisitions ont également été menées dans des sites appartenant à Volkswagen, selon Wirtschaftswoche.
Les manipulations sur les moteurs diesel chez Volkswagen ont ébranlé la quasi-totalité de l'industrie automobile allemande, fleuron industriel et fierté du pays, qui peine toujours à sortir de cette crise historique.
Ce scandale avait été révélé en septembre 2015, Volkswagen reconnaissant alors avoir truqué 11 millions de véhicules avec un logiciel capable de les faire apparaître moins polluants lors de tests en laboratoire que sur les routes.
Fin avril, Volkswagen s'est engagé, dans le cadre d'un accord à l'amiable, à débourser au moins 750 millions d'euros pour rembourser 235.000 clients regroupés dans un procès sans précédent en Allemagne, similaire à une "class action" à l'américaine.
Le "dieselgate" a déjà coûté plus de 30 milliards d'euros à l'entreprise, qui tente depuis de redorer son image en misant sur la voiture électrique.
fcz/mat/pcm