Interrogée sur iTélé, Maud Fontenoy, dont 391 propositions pour l'environnement seront "soumises à débat" chez Les Républicains, a appelé à ne "pas tout rejeter en bloc" sur "les sujets polémiques", "qui font grincer (des dents) les écolos purs et durs".
Sur le diesel, "il faut dédramatiser", a estimé Maud Fontenoy. Il faut "rappeler les bons chiffres et surtout équiper de filtres à particules toutes les voitures anciennes générations", a-t-elle suggéré. Il s'agit de "dire la vérité, d'arrêter de culpabiliser, d'arrêter de sortir le chiffon rouge sans cesse, d'alarmer", a jugé Mme Fontenoy.
Mme Fontenoy a dénoncé "une certaine hypocrisie" autour des OGM "parce qu'on en mange et que notre bétail est élevé grâce (à ceux) qui viennent d'Amérique". "Je ne comprends pas que par principe, on interdise la recherche" sur les OGM, a-t-elle poursuivi, déplorant le départ de "près de 22.000 chercheurs" aux Etats-Unis "parce qu'ils sentent une chape de plomb ici sur leurs épaules et surtout un regard de suspicion".
"La France était en avance sur toutes ces biotechnologies et aujourd'hui on est complètement à la traine", s'est-elle alarmée.
Même "hypocrisie" concernant le gaz de schiste, selon la navigatrice, parce "qu'on l'utilise tous les jours" et qu'on l'importe, selon elle, "à 98% principalement de Russie et d'Algérie", sans se poser "la question" des "conditions environnementales" de son extraction.
Le gaz de schiste "est l'énergie fossile la moins polluante", a défendu Mme Fontenoy se déclarant "pour la recherche" afin "de trouver des alternatives" à la "fracturation hydraulique", technique d'extraction à laquelle elle s'est dit en revanche opposée.
