Le groupe de Hanovre (nord), connu pour ses pneumatiques, vise désormais une marge opérationnelle ajustée "de plus de 11%" sur l'ensemble de l'année 2015, contre "environ 11%" jusqu'ici, selon un communiqué lundi. Un objectif qu'il avait déjà relevé à l'issue du deuxième trimestre.
Il a aussi confirmé tabler sur un chiffre d'affaires annuel de "plus de 39 milliards d'euros", un objectif relevé en mai grâce à l'euro faible qui dope ses ventes à l'étranger.
Continental, qui s'est positionné dans la course à la voiture connectée avec le rachat en juillet du fabricant de logiciels automobiles Elektrobit pour 600 millions d'euros, a signé "un troisième trimestre solide dans un environnement difficile", s'est réjoui son patron Elmar Degenhart, cité dans le communiqué.
"Nous avons compensé la croissance plus faible de la production de voitures en Chine et le déclin de l'activité industrielle par une croissance solide en Europe et en Amérique du Nord", a-t-il ajouté.
L'équipementier bénéficie également de l'électronisation toujours plus complexe des nouvelles voitures mises sur le marché.
Entre juillet et septembre, Continental a vu son bénéfice net bondir de 28,4% sur un an, à 635,7 millions d'euros.
Ses ventes ont elles grimpé de 10,9%, à 9,6 milliards d'euros. Enfin, son bénéfice opérationnel (Ebit) a explosé de 62,2%, à un peu plus d'un milliard.
Des chiffres qui restent toutefois "en-dessous des attentes du marché", rappelle Michael Punzet, analyste chez DZ Bank. De quoi "mettre la pression sur l'action aujourd'hui" en Bourse, selon lui.
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