Au total, 2,24 millions de véhicules ont été écoulés le mois dernier dans le pays, a indiqué sur son site internet l'association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM).
Une embellie sensible après le repli de 0,2% sur un an (à 1,59 million de véhicules) enregistré en février, sur fond de longues vacances du Nouvel an, durant lesquelles usines et concessionnaires ferment leurs portes.
Cependant, la reprise reste fort modérée, dans un marché chinois qui ne cesse de s'essouffler.
Ainsi, quelque 23,49 millions de véhicules ont été vendus dans le pays en 2014, en hausse de 6,9% sur un an: c'était une croissance moitié moindre que le bond de presque 14% enregistré en 2013.
Et sur l'ensemble du premier trimestre 2015, les ventes automobiles --à la fois de voitures particulières et véhicules commerciaux-- ont grimpé de 3,9% seulement sur un an, à 6,15 millions d'unités, selon la CAAM.
Ce coup de frein reflète le net ralentissement de la deuxième économie mondiale, tandis qu'un durcissement des restrictions sur les immatriculations dans plusieurs métropoles contribue à freiner les ventes.
La Chine n'en reste pas moins cruciale pour les constructeurs étrangers, dont les marques dominent le marché local --grâce à leurs alliances avec des groupes chinois--.
L'américain General Motors (GM) a fait état pour mars d'une hausse de 8% sur un an de ses ventes en Chine, à 338.350 véhicules, un nouveau record mensuel pour le groupe.
Son concurrent et compatriote Ford a quant à lui vu ses ventes dans le pays gonfler de 1% seulement sur un an en mars, avec 104.842 unités écoulées.
Ford a ouvert le mois dernier une nouvelle usine d'assemblage à Hangzhou (est), un investissement évalué à 760 millions de dollars, afin d'accroître d'environ 250.000 véhicules ses capacités annuelles de production en Chine.
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