Carole Delga (Occitanie) "rassurée" sur l'avenir de Bosch à Rodez

La présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga, s'est affirmée vendredi "rassurée" sur l'avenir de l'usine Bosch à Rodez, affectée par la chute du marché du diesel, après une rencontre à la direction du groupe allemand.

"J'ai trouvé des managers à l'écoute, qui veulent construire un avenir pour Bosch et Rodez", a dit Mme Delga contactée par l'AFP à la sortie de cette réunion au siège du groupe près de Stuttgart, en présence également des parlementaires de la région, du maire de Rodez et d'un représentant de l'État.

"Nous étions venus leur dire que nous étions là et prêts à les aider", face aux "défis auxquels est confrontée la filière diesel", a-t-elle expliqué.

Spécialisé dans la production de bougies et systèmes d'injection à destination de véhicules diesel, le site emploie quelque 1.500 personnes, et est le premier employeur industriel privé de l'Aveyron.

Relevant qu'il "est indispensable qu'il n'y ait pas de pertes d'emplois", Mme Delga s'est affirmée "rassurée" après l'échange.

Parmi les pistes pour soutenir le plan de "transition" en cours à l'usine, Mme Delga a cité les accompagnements que pourrait dégager la région en matière de formation aux nouvelles technologies, et de subventions aux investissements.

Une diversification avec le secteur aéronautique a aussi été évoquée.

Les syndicats de Bosch -- exceptée la CGT-- , et la direction de l'usine aveyronnaise ont signé en juillet 2018 "un accord de transition" visant à préserver les emplois sur le site.

En contrepartie de mesures sur le temps de travail et l'activité, la direction s'est notamment engagée à investir 14 millions d'euros pour moderniser une de ses deux lignes de production à Rodez et l'adapter à la nouvelle génération d'injecteurs.

Mais selon les syndicats, le président de Bosch France, Heiko Carrie, avait mis en garde fin février contre les menaces pesant sur le site si le marché du diesel continuait à chuter.

© 2019AFP