Sur la période de janvier à mars, le résultat net du groupe, rival du français Michelin, s'est établi à 59,2 milliards de yens (477 millions d'euros au cours actuel).
Le gain d'exploitation a cependant reculé de 5% à 103 milliards de yens, "en partie du fait d'une hausse des coûts des matières premières", sur un chiffre d'affaires en progression de 3,2% à 851,9 milliards de yens.
En 2016, Bridgestone avait pâti de l'appréciation de la monnaie japonaise, un mouvement qui tend à diminuer la valeur des recettes encaissées à l'étranger une fois converties en yens, mais la tendance s'est apaisée ces derniers mois.
En volume, les ventes de pneus ont augmenté dans toutes les catégories de véhicules au Japon, en Asie, en Chine et en Europe. En Amérique du nord, les pneus de bus et autres poids lourds "ont fortement augmenté", mais ceux des petits véhicules ont stagné, a précisé le groupe.
Les ventes de pneus spécifiques de très grandes dimensions pour les engins de chantier et miniers ont quant à elles "progressé de manière significative".
Au total, cette division pilier des pneumatiques a vu son chiffre d'affaires augmenter de 4%, mais ses profits opérationnels ont diminué de 5%. Les autres activités (accessoires de golf, bicyclettes, absorbeurs de chocs sismiques...) ont enregistré un déclin des recettes et profits sur fond de morosité au Japon.
Pour l'ensemble de l'année 2017, Bridgestone a réitéré ses prévisions: le bénéfice net est toujours attendu en hausse de 5,4% à 280 milliards de yens, après un recul de 7% l'an dernier. Le résultat opérationnel devrait stagner à 452 milliards de yens (+0,5%), sur des ventes de 3.630 milliards (+8,8%).
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