Bourse de Tokyo: le Nikkei gagne 0,64%

L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo, qui avait ouvert en repli mardi après un week-end de trois jours, a fini sur un gain de 0,64% qui l'a propulsé à son plus haut cours de clôture depuis juillet 2015.

Les craintes d'un nouveau tir de missile de Pyongyang (en ce jour anniversaire de la fondation du parti des travailleurs de Corée) se sont apparemment dissipées au fil de la journée.

A l'issue des échanges, l'indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a pris 132,80 points à 20.823,51 points, soit le sixième jour consécutif de gain.

L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a augmenté pour sa part de 0,47% (+7,98 points) à 1.695,14 points, son plus haut niveau depuis juillet 2017.

Au même moment, le dollar tournait autour de 112,70 yens, contre 113 yens vendredi à la fermeture (plus récente séance à Tokyo avant ce mardi), et l'euro est remonté à 132,60 yens contre 132,15 yens.

Les investisseurs ont d'abord craint que Pyongyang ne lance un autre missile ce 10 octobre, jour de l'anniversaire de la fondation du partie des travailleurs de Corée, après deux tirs et le test d'une bombe nucléaire il y a quelques semaines. Mais le Nikkei s'est finalement affranchi des pertes antérieures, soulagé que la Corée du Nord n'ait pas pris de mesure provocatrice.

Les investisseurs affichent par ailleurs un certain optimisme vis-à-vis des économies américaine et japonaise.

Les analystes ont ignoré le recul surprise des créations d'emplois aux Etats-Unis en septembre, annoncé vendredi, mettant en avant l'amélioration des hausses de salaires et une nouvelle baisse du taux de chômage global.

Les courtiers "testent des niveaux de cours plus élevés au vu d'un climat d'investissement favorable tant dans le pays qu'à l'étranger", a commenté Yoshihiro Ito, chef stratégiste chez Okasan Online Securities.

Le sidérurgiste japonais Kobe Steel a plongé de 21,92% à 1.068 yens après que la direction a reconnu ce week-end des manipulations de données sur ses produits en aluminium et cuivre.

Son principal rival Nippon Steel & Sumitomo Metal a cédé 0,50% à 2.641 yens.

Les principaux constructeurs automobiles japonais --parmi les clients clés de Kobe Steel-- pourraient être affectés par le scandale.

Néanmoins, Toyota a encore progressé de 1,61% à 7.000 yens tandis que Nissan perdait 0,22% à 1.089 yens.

Certains valeurs financières ont été affectées par des prises de bénéfices, telles que le géant bancaire Mitsubishi UFJ qui a décliné de 1,02% à 727,3 yens.

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