L'indice phare des 225 valeurs vedettes a pris 152,38 points à 17.110,91 points.
Il s'agit cependant seulement de sa 4e séance positive sur les 15 ayant eu lieu depuis le début de l'année.
L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a augmenté de 1,34%, à 1.392,63 points (+18,44 points).
L'activité a encore été intense, avec 2,29 milliards de titres échangés sur le premier marché.
Le dollar valait autour de 118,70 yens, contre 118 yens vendredi à la fermeture. L'euro est remonté à 128,40 yens, contre 127,90 yens.
Des donneurs d'ordres spéculent depuis la fin de la semaine dernière sur d'éventuelles mesures supplémentaires d'assouplissement monétaire au Japon, même si le gouverneur de la banque centrale, Haruhiko Kuroda, n'a nullement laissé augurer une telle possibilité.
Bien que les actions se soient reprises lundi, les inquiétudes ne sont pas totalement levées sur les marchés, notamment celles relatives à l'économie chinoise.
Les données du commerce extérieur japonais publiées lundi montrent que le ralentissement de l'activité dans la deuxième économie mondiale tend à réduire les exportations, depuis le Japon, de composants électroniques et autres pièces vers la gigantesque usine d'assemblage qu'est l'Asie en général et la Chine en particulier.
Sur les 225 composantes du Nikkei, 178 ont progressé, 38 décliné et 9 stagné.
Le plus gros gain revient à Japan Tobacco (+7,40% à yens), après l'annonce vendredi qu'il allait augmenter le prix de ses cigarettes vedettes Mevius.
La plus forte chute du jour est signée Toshiba (-5,72% à 209 yens) à la suite de rumeurs d'intention de cession d'un nouveau pan de ses activités de semi-conducteurs, hormis celle des mémoires flash Nand. Seraient en passe d'être vendus les circuits intégrés à grande échelle (LSI), les modules de puissance et puces pour les automobiles et machines industrielles. Toshiba a démenti, sans calmer les donneurs d'ordres.
Le titre très chahuté Sharp a perdu 2,27%, continuant de jouer au yo-yo en attendant que soit annoncé un plan de sauvetage qui a toute chance de voir le groupe être repris par un fonds semi-public japonais, l'INCJ.
Les prochaines échéances semblent être le 29 janvier (adoption d'un plan au sein des instances de décision de l'INCJ) et le 4 février (possible annonce des détails par la direction de Sharp).
Takata s'écroule
Dans le même secteur de l'électronique, Sony a repris 0,38% à 2.538 yens, mais les fabricants de composants TDK et Kyocera ont respectivement lâché 3,27% à 7.110 yens et 1,54% à 5.059 yens.
Parmi les autres actions très scrutées ce lundi figurait aussi Hitachi (-0,71% à 598 yens). Un article à la une du quotidien Nikkei explique que ce groupe diversifié aurait décidé d'associer plusieurs de ses compatriotes à la construction de quatre réacteurs nucléaires en Grande-Bretagne. Le montant total des travaux serait de l'ordre de 3.000 milliards de yens (23,4 milliards d'euros), dont 40% environ reviendraient à des firmes nippones.
L'action Kansai Electric Power a augmenté de 2,05% à 1.268 yens alors que la presse croit savoir que la compagnie d'électricité de l'ouest de l'archipel a informé l'autorité de régulation nucléaire de son intention de redémarrer le 29 janvier un réacteur (Takahama 3). Il s'agira le cas échéant de la troisième tranche du Japon remise en service.
A noter enfin (hors composantes du Nikkei) le plongeon de 9,79% de l'action du fabricant japonais de coussins et ceintures de sécurité Takata après l'annonce d'un nouvel accident mortel dû à ses airbags viciés et d'un rappel de 5 millions d'unités supplémentaires aux Etats-Unis.
Les titres des constructeurs ont peu bougé: Toyota a gagné 0,02% à 6.824 yens, Nissan 0,09% à 1.104 yens et Honda a fléchi de 0,08% à 3.348 yens
kap/sg
