L'indice vedette Dax a dépassé pour la première fois depuis avril 2015 le seuil des 12.300 points pour terminer la séance à 12.312,87 points exactement (+0,46%), alors que son record historique en clôture est de 12.375 points. Le MDax des valeurs moyennes a lui progressé vendredi aussi de 0,46% à 23.904,08 points.
Sur l'ensemble de la semaine, le Dax a avancé avec dynamisme, de 2,06%. "Ca n'a pas été seulement une semaine forte pour le marché des actions allemand, mais aussi un mois et un trimestre forts", a souligné Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.
"Pendant longtemps, Donald Trump et ses promesses ont été le catalyseur de cette hausse, mais maintenant il semble que la Bourse n'ait plus besoin du nouveau résident de la Maison Blanche", la croissance économique allemande et l'espoir de bénéfices en hausse pour les entreprises qui l'accompagnent suffisent, a poursuivi l'analyste.
La première économie européenne a d'ailleurs encore fait montre de sa solidité vendredi, avec la publication d'un taux de chômage reculant en mars à 5,8%, le plus bas niveau depuis la Réunification du pays.
Pour la dernière séance de mars, les valeurs énergétiques ont eu particulièrement le vent en poupe, avec un bond de 2,98% à 15,54 euros pour RWE et de 2,04% à 7,45 euros pour son concurrent EON.
Deux jours après l'annonce officielle de l'échec de sa fusion avec l'opérateur boursier britannique LSE, un dénouement ayant visiblement soulagé les investisseurs, Deutsche Börse a encore avancé de 0,63% à 85,91 euros.
Les plus fortes baisses ont été celles de la banque Commerzbank (-0,69% à 8,48 euros) et de l'équipementier automobile Continental (-0,39% à 205,50 euros).
Sur le MDax, Salzgitter a reculé de 0,86% à 33,94 euros. Le gouvernement américain a fixé jeudi pour de bon les droits douaniers qu'il a décidé d'infliger à des sidérurgistes de plusieurs pays, dont Salzgitter, accusés de dumping vis-à-vis des Etats-Unis sur le prix de certaines tôles d'acier.