L'indice vedette a reculé de 252,31 points pour finir à 10.381,51 points. Le MDax des valeurs moyennes a de son côté cédé 1,41%, à 21.301,26 points.
Au lendemain d'une séance historique à la Bourse de New York, où les indices ont bondi mercredi autour de 5%, comme jamais depuis 2009, après une chute tout aussi spectaculaire au cours des derniers jours, le Dax s'était préparé au mouvement de correction.
Après avoir ouvert sur des pertes limitées, il est passé en séance sous la barre des 10.400. Affichant à la clôture une perte cumulative de 19,63% depuis le début de l'année, ce chiffre est tombé sous la barre symbolique des -20% en séance.
Face à de telles fluctuations, plusieurs observateurs des marchés jeudi pointaient du doigt la brutalité des mouvements de corrections opérés par les algorithmes de trading automatisé.
"Pour être juste et pour atténuer le mythe, il convient également de noter qu'après la séance haussière de la veille, ces algorithmes fonctionnent certes à plein régime sur les marchés baissiers, mais aussi sur les marchés en hausse", nuance Konstantin Oldenburger, analyste de CMC Markets.
Du côté des valeurs, la prudence des investisseurs a touché en premier lieu le secteur phare de l'industrie allemande, le secteur automobile. Volkswagen a décroché de 4,09% à 137,44 euros, Daimler de 3,30% à 45,27 euros et BMW de 2,88% à 69,86 euros.
Merck est l'un des grands perdants du Dax jeudi, en recul de 4,46% à 89,20 euros. Le laboratoire de Darmstadt et son partenaire américain Pfizer ont annoncé l'arrêt des tests sur le Bavencio, un traitement contre le cancer de l'ovaire.
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