L'indice vedette Dax a cédé 0,50% à 12.139,35 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes a reculé de 0,04% à 24.187,55 points.
"Sans un signal positif de Wall Street (qui évoluait dans le rouge à la clôture des Bourses européennes, ndlr) et avec les actuelles incertitudes géopolitiques, le Dax a plutôt de la peine", explique Milan Cutkovic, analyste d'AxiTrader.
La place francfortoise n'a pas même trouvé de réconfort dans le surprenant bond du baromètre ZEW mesurant le moral des investisseurs allemands, à 19,5 points en avril après 12,8 en mars, contre 13,8 points attendus par le consensus Factset des économistes.
"L'optimisme croît en Allemagne", constate Stefan Kipar, de la banque BayernLB, soulignant que les "anticipations d'une poursuite de l'amélioration conjoncturelle" l'emportent dans les esprits sur "les facteurs d'incertitude politique", bien que ces derniers n'aient en rien disparu.
Lufthansa a fini en tête du Dax, gagnant 3,70% à 15,83 euros, stimulé par la hausse du nombre de passagers transportés par le groupe en mars, de 14% sur un an, au lendemain de la publication par Air France d'un trafic également en progression.
Siemens a terminé en légère hausse (+0,35% à 128,10 euros) après une séance en dents de scie, porté par des informations de Bloomberg évoquant, "de sources proches du dossier", des discussions avec Bombardier sur une fusion des activités ferroviaires des deux groupes.
Les financières ont été à la peine, Commerzbank (-2,03% à 8,16 euros) et Deutsche Bank (-1,58% à 15,31 euros) fermant la marche des valeurs vedette.
Sur le MDax, le laboratoire Stada, qui s'était envolé lundi de plus de 10% après une offre de rachat des fonds Bain Capital et Cinven, s'est stabilisé en finissant en très léger repli de 0,08% à 64,40 euros.
