La croissance organique du groupe s'est, quant à elle, établi à 3%, précise un communiqué publié jeudi.
Bolloré a bénéficié de la contribution de sa branche communication, représentée par Vivendi dont il détient 26,3% du capital. Le chiffre d'affaires de cette activité a bondi de 14% à 15,9 milliards d'euros, grâce à l'intégration d'Editis et à la croissance de la major musicale Universal Music Group, dont les revenus liés aux abonnements et au streaming ont progressé de 22%.
Cela a plus que compensé le recul des autres activités. La chiffre d'affaires de la branche transport et logistique a légèrement baissé à 5,9 milliards d'euros (-1%), tout comme celui de la logistique pétrolière (-2% à 2,7 milliards d'euros).
Le transport et la logistique ont été pénalisés par la "baisse générale des volumes aériens et maritimes", explique Bolloré dans son communiqué. La logistique pétrolière a elle été affectée par "une baisse des volumes, liée à des conditions climatiques défavorables".
Le chiffre d'affaires de la petite branche dédiée au stockage d'électricité a enfin chuté de 8% à 329 millions d'euros, du fait notamment de "la baisse de l'activité autopartage lié à l'arrêt d'Autolib", l'ancien service parisien de voitures électriques en autopartage.
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