Sur les six premiers mois de l'année, le bénéfice net a plus que doublé à 9 millions d'euros contre 4 millions d'euros l'an dernier à la même période.
Le résultat opérationnel à lui aussi été multiplié par deux à 8 millions d'euros, détaille le groupe dans un communiqué.
Il explique ces résultats par "la hausse des ventes de packs de batteries à Bluecar" et "la poursuite de la diminution des coûts de fabrication".
Sur le semestre, le chiffre d'affaires atteint 66 millions d'euros, en progression de 4%.
Le groupe a notamment livré 1.396 batteries pour la Bluecar, contre 1.171 l'an dernier sur la même période.
Ces ventes ont été tirées "par le développement de la E-Mehari, la poursuite de la croissance de l'autopartage et le démarrage du bus 12m", vendu notamment à la RATP.
Mais en incluant toutes les batteries vendues, les ventes sont un peu en baisse, avec 1.464 batteries livrées cette année contre 1.531 l'an dernier.
Par ailleurs, le groupe continue de réduire son endettement, ramené à 16 millions d'euros au 30 juin, contre 19 millions d'euros au 31 décembre 2015.
D'ici la fin 2017, Blue solutions prévoit de finaliser sept projets d'autopartage.
Mais le groupe se montre prudent sur son ambition de vendre 5.000 à 6.000 batteries d'ici 2019. La montée en puissance des ventes sera "plus progressive", du fait notamment d'un "démarrage plus lent de certains projets (bus et stationnaire)".
Enfin, le groupe précise que Blue Solutions "examinera en 2017 l'opportunité d'exercer les options portant sur le périmètre Blue Applications", qui regroupe notamment Bluecar, Bluebus, Bluetram ou Bluestorage, et qui est aujourd'hui toujours détenu directement à 100% par sa maison-mère Bolloré.
Ce choix avait été fait lors de l'introduction en Bourse de Blue Solutions pour ne pas plomber la nouvelle société cotée alors que Blue Applications avait d'importants besoins de financement.
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