Begbies Traynor Group, administrateur judiciaire du terrain, a "conclu un contrat pour la vente du site" situé à Blyth dans le nord-est de l'Angleterre "à une filiale du fonds de capital-investissement américain Blackstone Group", selon le communiqué.
Le conseil du comté de Northumberland, où se situe le terrain, doit encore évaluer les plans la semaine prochaine, selon l'agence PA.
La reprise du terrain par Blackstone marquerait la fin des ambitions de l'entreprise britannique Britishvolt, qui portait un projet de construction d'une vaste usine de batteries pour voitures électriques avant de faire faillite début 2023, faute d'avoir levé suffisamment de fonds pour le projet.
La start-up australienne Recharge Industries avait racheté peu après Britishvolt pour une somme qui se chiffrait à plus de 8,5 millions de livres, selon la presse britannique. Mais faute d'avoir pu régler la somme en totalité, la branche britannique de l'entreprise est aujourd'hui sous le coup d'une procédure de liquidation.
Le dépôt de bilan de Britishvolt avait fait couler beaucoup d'encre au Royaume-Uni et entraîné des critiques envers le gouvernement, car il mettait un coup aux ambitions britanniques dans le secteur.
Mais le Royaume-Uni avait décroché en juillet l'investissement du géant indien Tata, propriétaire du constructeur Jaguar Land Rover, dans une méga-usine de batteries électriques à "plus de 4 milliards de livres".
L'annonce de lundi, qui ne précise par de montant pour la reprise du terrain, "marque un nouveau chapitre pour le site (...) qui sera désormais transformé par Blackstone en l'un des plus grands centres de données d'Europe occidentale", selon le communiqué.