En 2021, le mandataire a enregistré 2468 ventes de véhicules, soit 20% de moins qu’en 2020 !
« 2020 avait vu une perte d’activité du monde automobile de l’ordre de -25%, or, AutoJM n’a pas subi directement cette perte en commande, sauvé par les mois de post confinement où des records de ventes ont été battus. Cependant, nous l’avons payé en 2021, avec une augmentation forte des annulations de commandes dues aux délais incontrôlables de livraison (3 mois se transformant parfois en un an !).
Et l’ironie de cette l’histoire c’est que la demande était bien là, mais pas les offres, quelle frustration pour les Français et les acteurs de l’automobile !» Explique Raynald Thevenet, Directeur Général d’AutoJM.
Qu’est-ce que plébiscitent les Français en termes d’achat ? Le diesel cède petit à petit sa place aux véhicules propres :
Avantagés par les aides à l’achat, les véhicules hybrides et électriques gagnent du terrain, au détriment du diesel qui est, lui, de plus en plus taxé.
En effet, AutoJM note une augmentation des ventes de véhicules hybrides de 2,9% à 10% et de même pour les voitures électriques dont les ventes sont passées de 1,8% à 5% entre 2020 et 2021.
Pendant cette période de transition où de nombreux automobilistes hésitent encore à passer à la voiture rechargeable, c’est l’essence qui s’inscrit comme la solution la plus plébiscitée, avec 50% des ventes en 2021 contre 48,5% en 2020.
A noter que le mandataire a vu également une explosion des demandes en matière de véhicules d’occasion, en conséquence des délais de production et de livraison des véhicules neufs. 2021 a donc été une année compliquée, également pour racheter des véhicules d’occasion aux particuliers, denrée rare de cette fin d’année. En effet, certains véhicules d’occasion étaient plus chers à l’achat que certains véhicules neufs.
2022, l’année de la reprise ?
« Les analystes estiment une hausse timide en 2022 de l’ordre de 8% (bien loin de compenser la perte de 25%). Cependant, la lumière apparait au bout du tunnel avec des véhicules qui commencent à sortir de production et des délais qui se raccourcissent à nouveau.
Mais quel sera le mix entre l’essence, le diesel, l’hybride, et l’électrique ? Surtout avec 2030 et le projet du tout électrique qui se rapproche à grand pas ? L’équation sera dure à résoudre et les temps encore bien difficiles pour le monde automobile et les emplois qui y sont associés. » Explique Raynald Thevenet, Directeur Général d’AutoJM.
AutoJM se prépare à une reprise du secteur, ainsi qu’à répondre à la demande des Français en termes de véhicules propres. Le mandataire s’attend en effet à une augmentation des ventes de véhicules hybrides et électriques ainsi qu’une diminution de ventes de véhicules diesel.
