"Le trafic automobile est un cauchemar sans fin et le premier objectif est de donner aux gens plus d'alternative en matière de transport en commun et ainsi les faire sortir de leur véhicule", a déclaré John Tory lors d'une conférence de presse.
Péages sur deux autoroutes urbaines, nouvelles lignes de métro et de trains, nouveaux réseaux autobus, le plan dévoilé par la municipalité court sur les deux prochaines décennies.
La mesure porte sur le péage sur deux des principales autoroutes permettant à des milliers de personnes de venir chaque jour travailler à Toronto.
Sans encore avoir décidé d'un prix fixe de 2 dollars ou plus, ou d'un péage calculé en fonction de la distance parcourue, les usagers devraient laisser environ 200 millions de dollars canadiens (140 millions d'euros) annuellement dans les caisses de la municipalité.
Près de la moitié des automobilistes qui empruntent chaque jour les deux grands axes routiers pénétrants de l'agglomération ne sont pas des Torontois, il est donc "juste de leur demander de payer" afin de contribuer au développement des transports en commun, a estimé John Tory.
Au total, "la ville de Toronto a besoin de 33 milliards de dollars pour construire des projets spécifiques sur les 20 prochaines années", selon le maire.
Le gouvernement fédéral, qui a prévu un programme de grands travaux d'infrastructures dans ses prochains budgets, va contribuer à financer ces développements de transports collectifs mais à condition que la ville mette un dollar pour chaque dollar reçu.
"Le gouvernement fédéral nous a alloué 840 millions de dollars" pour la réhabilitation du réseau de transports en commun, "mais nous devons en mettre autant" et ce partenariat "nous aidera à moderniser notre métro et à acheter de nouveaux autobus", a noté M. Tory.
