Alphabet France dévoile les résultats de son baromètre (IFOP) sur la mobilité des actifs d’Île-de-France

Comme les années précédentes, Alphabet France s’est penché, fin 2019, sur la mobilité des actifs français. Après avoir dévoilé les résultats de son baromètre annuel Alphabet France / IFOP à l’échelle nationale, le spécialiste des solutions de mobilité destinées aux entreprises s’est intéressé plus spécifiquement aux déplacements professionnels et aux trajets domicile-travail en région parisienne.

La récente crise sanitaire a modifié de manière drastique la mobilité des actifs français, pendant le confinement mais aussi depuis la reprise des activités. Il sera intéressant de comparer les résultats de l’étude ci-dessous, dont les données ont été recueillies fin 2019, avec celles de la prochaine édition du baromètre, qui seront révélées fin 2020. Entre craintes liées à l’utilisation des transports en commun et mesures déployées à grande échelle afin de favoriser l’essor du vélo, avec ou sans assistance électrique, les bouleversements observés dans le contexte actuel s’inscriront-ils dans la durée ?

 

Les trajets domicile-travail en Île-de-France

La distance moyenne des trajets domicile-travail en région parisienne est de 15 kilomètres, soit 3 kilomètres de moins que la moyenne nationale. 51,4% des actifs interrogés en Île-de-France effectuent un trajet de 15 kilomètres ou moins.

C’est dans cette région que le temps de trajet domicile-travail moyen est le plus long : 32 minutes (moyenne nationale : 23 minutes). On note qu’il dépasse les 30 minutes pour une grande part des sondés (38,6%), et est compris entre 20 et 30 minutes pour 24,1% d’entre eux. À titre de comparaison, le temps de trajet moyen dans la région Nord-Est est de moins de 20 minutes.

 

La voiture : essentielle pour près de la moitié des actifs de la région parisienne

En Île-de-France, 45,1% des actifs utilisent une voiture dans le cadre de leurs trajets professionnels et domicile-travail (thermique : 33,5% ; électrique ou hybride : 14,3%). C’est beaucoup moins que la moyenne nationale, qui s’élève à 72%. Les autres régions de France enregistrent entre 77 et 81,7% de personnes utilisant une voiture pour ce type de trajets.

Parmi les conducteurs franciliens, 1/3 utilise une voiture électrique ou hybride.

Parmi les utilisateurs de voitures thermiques, 84,6% ont choisi ce type de motorisation pour sa rapidité, 47,1% mentionnent le facteur économique et 39,4% le confort. 18% d’entre eux précisent par ailleurs que leur entreprise met ce mode de déplacement à leur disposition. 19% expliquent ne pas avoir d’autre choix, un chiffre moins élevé que dans les autres régions (50% dans le Nord-Est).

69% des sondés, toutes régions confondues, ne pratiquent pas le covoiturage. En Île-de-France, sur cette population, seulement 36,4% envisagent de le pratiquer (moyenne nationale : 44,2%).

 

Les solutions de mobilité alternatives plébiscitées

L’Île-de-France est la région qui enregistre le plus grand nombre d’utilisateurs des transports en commun : 48,7% (moyenne nationale : 24%) et des modes de transports « doux » : 62,3% (moyenne nationale : 39,2%), qu’ils soient électriques : 5,9% (vélo à assistance électrique (VAE) : 5,5% ; trottinette électrique : 1,9% ; autre : 2,3%) ou non : 56,4% (marche à pied : 50,3% ; vélo : 13,2% ; trottinette : 3,7%).

Ces résultats peuvent notamment s’expliquer par la plus grande concentration d’agglomérations de plus de 100 000 habitants en région parisienne, qui possèdent davantage de solutions de mobilité alternatives à la voiture, comme un réseau dense de transports en commun. On constate en effet que les agglomérations de plus de 100 000 habitants enregistrent 58,6% d’utilisateurs de voitures, contre 85,2% pour les agglomérations de moins de 100 000 habitants.

Par ailleurs, les habitants de région parisienne sont moins nombreux à penser que le véhicule gardera une place dans les déplacements professionnels du futur : 69,3%, contre plus de 76% des habitants d’autres régions. Au contraire, ils pensent que les collaborateurs feront du télétravail pour 25,8% d’entre eux, un chiffre qui n’excède pas 20% dans le reste de la France. 27,8% des franciliens interrogés estiment néanmoins qu’en 2050, les trajets et déplacements professionnels se feront en majorité avec des véhicules électriques (moyenne nationale : 37%), et 25,8% et qu’ils seront réalisés en majorité via des véhicules autonomes (moyenne nationale : 23%).

 

L’impact des trajets domicile-travail sur les Franciliens

Le temps de trajet, plus élevé que dans le reste de la France, ne semble pas influer sur le bien-être des actifs franciliens : 44% des répondants (moyenne nationale : 48%) estiment que la mobilité liée à leurs déplacements dans le cadre du travail n’impacte pas leur QVT (qualité de vie au travail). Ils sont toutefois 42% (moyenne nationale : 38%) à estimer qu’elle a un impact positif.

En revanche, si la part de personnes déclarant que les déplacements effectués dans le cadre de leur travail impactent négativement leur bien-être est la même qu’à l’échelle nationale (14%), les désagréments relevés ne sont pas les mêmes.  Le stress lié à une fréquentation accrue, qu’il s’agisse des embouteillages ou de transports en commun bondés, arrive en tête avec 66,8% des voix (moyenne nationale : 56%), suivi par la perte de temps : 59,6% (moyenne nationale : 64%), et le manque de confort : 54,8% (moyenne nationale : 20%).

 

Les entreprises, acteurs majeurs de la mobilité de leurs collaborateurs

70,1% des actifs interrogés déclarent que leur entreprise donne à ses collaborateurs la possibilité de bénéficier de solutions et/ou de services de mobilité permettant d’améliorer leur qualité de vie au travail. C’est beaucoup plus que la moyenne nationale, qui culmine à 50%.

11,6% des sondés utilisent un véhicule de fonction ou de service mis à leur disposition (moyenne nationale : 15%).

  • 46,7% (moyenne nationale : 27%) des sondés bénéficient du remboursement d’une partie : 40,4% (moyenne nationale : 22%) voire de l’intégralité : 6,3% (moyenne nationale : 5%) des titres de transports en commun :
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    • une solution jugée attractive par 75,7% des personnes interrogées (moyenne nationale : 65%) : 72,1% des personnes interrogées pour le remboursement intégral (moyenne nationale : 60%) / 54,2% pour le remboursement partiel (moyenne nationale : 51%)

 

  • 16% (moyenne nationale : 26%) bénéficient du remboursement de leurs frais kilométriques : forfaitaire 9% (moyenne nationale : 15%) ou au réel : 7% (moyenne nationale : 12%)
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    • une solution jugée attractive par 64,4% des sondés (moyenne nationale : 76%: 60% pour le remboursement au réel  (moyenne nationale : 70%) / 49,5% au forfait  (moyenne nationale : 65%)

 

  • 11,6% disposent d’un véhicule de fonction ou de service mis à leur disposition (moyenne nationale : 15%) de façon permanente : 8,3% (moyenne nationale : 12%) ou ponctuelle : 4,5% (moyenne nationale : 4%)
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    • une solution jugée attractive par 65% des sondés (moyenne nationale : 67%) : 56,3% de façon permanente (moyenne nationale : 60%) / 50,1% ponctuellement (moyenne nationale : 52%)

 

  • 16,8% (moyenne nationale : 16%) ont accès à des espaces de stationnement : 8,2% pour les vélos (moyenne nationale : 12%), 3,7% pour les deux et trois-roues motorisés (moyenne nationale : 7%)
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    • une solution jugée attractive par 58,6% des sondés (moyenne nationale : 53%) : 51% pour les vélos (moyenne nationale : 46%), 50% pour les deux et trois-roues motorisés (moyenne nationale : 42%)  

 

  • 4% (moyenne nationale : 6%) bénéficient de bornes de recharge électriques pour les vélos à assistance électrique au sein de leur entreprise : 2% (moyenne nationale : 4%) ou pour les voitures : 2% (moyenne nationale : 3%)
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    • une solution jugée attractive par 54% (moyenne nationale : 51%) des sondés : 44% pour les voitures (moyenne nationale : 45%), 47% pour les vélos (moyenne nationale : 41%)

Le remboursement des titres de transport en commun apparaît comme la première solution proposée par les entreprises et utilisée par les travailleurs pour accompagner leur mobilité. Si, à l’échelle nationale, l’aspect économique est le premier mentionné parmi les motivations qui incitent les actifs à se déplacer en transports en commun (47%), c’est la rapidité qui prime chez les franciliens : 54,6%.

 

Méthodologie :

Etude en ligne réalisée par l’IFOP pour Alphabet France du 9 au 15 septembre 2019 auprès de 1005 Français actifs de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de l’individu, région et taille de l’agglomération).

 

À propos d’Alphabet

 Leader des solutions de mobilité en Europe, en Australie et en Chine, Alphabet accompagne et conseille les entreprises pour la mise en œuvre de solutions de mobilité économiques et durables. Filiale du BMW Group, Alphabet dispose d’une expertise reconnue en matière de gestion de flotte et de location longue durée, à l’échelle locale et internationale. Au-delà du conseil et du financement, Alphabet propose des produits et des services innovants et sur-mesure permettant de répondre précisément aux besoins des entreprises pour la gestion de leur mobilité.

Alphabet est présent dans 30 pays et gère pour ses clients une flotte de plus de 700 000 véhicules. En France, Alphabet gère un portefeuille de plus de 99 000 véhicules de toutes marques pour ses clients et occupe la 4ème place sur le marché de la location longue durée multimarque.

Fort de son expertise et maitrisant parfaitement l’ensemble des problématiques de mobilité auxquelles sont confrontées les entreprises, Alphabet leur apporte des solutions éprouvées et standardisées en adéquation avec leurs besoins, les conseille et les accompagne au quotidien dans une démarche qualitative de partenariat solide et durable.

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