"L'épisode de pollution aux particules reprend de l'ampleur sur la région, en lien avec les émissions des activités humaines non dispersées par les conditions anticycloniques et les inversions de température", explique la préfecture de l'Isère dans un communiqué. Ces phénomènes météorologiques créent une effet "couvercle" sur les vallées.
Les véhicules les plus polluants, soit 26% du parc automobile de l'agglomération grenobloise, ne sont toujours pas autorisés à circuler. Il s'agit des véhicules les plus anciens et ceux avec des vignettes numérotées 4 et 5 dans le système de certificats "qualité de l'air" que la Métropole de Grenoble est la première à avoir mis en place et que le gouvernement va généraliser.
Il est aussi recommandé de privilégier le recours au covoiturage et de favoriser les déplacements en transports en commun, qui restent gratuits à l'exception des TER, en utilisant les parcs-relais.
Le pic de pollution, qui touchait jeudi le bassin grenoblois, la Vallée de l'Arve (Haute-Savoie) et la zone urbaine des Pays de Savoie (Chambéry et Annecy), s'est étendu vendredi au bassin de Lyon-Nord-Isère et à la Vallée du Rhône. L'épisode de pollution a débuté en Rhône-Alpes le 2 décembre, conduisant une semaine plus tard à la mise en place pour la première fois à Lyon de la circulation alternée.
Il est par ailleurs interdit de brûler des déchets verts et d'utiliser les foyers ouverts d'appoint, les appareils de chauffage au bois d'appoint de type inserts, les poêles et chaudières installés avant 2000 et les groupes électrogènes. En zone alpine, le chauffage au bois individuel est responsable d'au moins 60% des particules polluantes en période hivernale.
Il est recommandé de respecter des mesures similaires dans l'Ain et l'Ardèche.