Le ratio des coûts rapportés aux revenus devrait passer de 56% en 2022 à 52% en 2026. Mais l'entreprise tablait initialement sur 47%.
Le groupe explique l'objectif moins ambitieux par une "plus forte inflation" et "des coûts liées aux systèmes informatiques de LeasePlan".
ALD LeasePlan a également revu à la hausse le coût total de l'intégration de son concurrent hollandais. Contre 475 millions d'euros, l'entreprise table désormais sur 525 millions pour la période 2022 à 2025.
A la Bourse de Paris, le titre d'ALD Lease Plan, filiale de la Société Générale, chutait de 11,65% à 8,72 euros vers 12H00, dans un marché en légère baisse.
Le loueur a toutefois gardé inchangée son ambition de 440 millions d'euros de synergies annuelles d'ici 2026 et prévoit une rentabilité totale entre 13% et 15%.
Les actifs dits "productifs" (voitures et contrats de location longue durée) devraient croître de 6% par an entre 2023 et 2026, "portés par des véhicules plus chers", soutenus par "la croissance de la part de voitures électriques" dans la flotte.
La part de voitures électriques devrait atteindre 50% en 2026, contre 28% en 2022, précise ALD LeasePlan dans un communiqué.
Fin juin 2023, l'entreprise gérait une flotte de 3,4 millions de voitures, "deux fois plus que son plus proche compétiteur".
Au premier semestre, le groupe avait déjà publié un bénéfice net part du groupe de 564,5 millions d'euros, en baisse (-7,9%) par rapport à un premier semestre 2022 record, notamment en raison des coûts d'intégration de LeasePlan.
Le chiffre d'affaires atteint 1,5 milliard d'euros (+23,8% sur un an), pour 3,4 millions de contrats (+4,3%). LeasePlan avait contribué à hauteur d'1,6 million de contrats.
Le groupe prévoit par ailleurs de "lancer une nouvelle marque d'ici la fin de l'année" pour "créer une nouvelle identité" à partir des deux sociétés ALD et LeasePlan.
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