Le constructeur précise que les rappels font partie d'une campagne de remplacement d'airbags Takata, pour lesquels il a été découvert la possibilité d'une intrusion de moisissures qui pourraient entraver le dispositif de gonflage.
"Dans le cas d'une rupture du dispositif de gonflage, des fragments de métal peuvent passer à travers le coussin de l'airbag, pouvant toucher et blesser les occupants dans le cas d'un accident".
La société précise cependant qu'aucun accident ou blessé n'a été causé à ce jour par ce défaut.
Un total de 730.000 véhicules, de différents modèles, datant de 2002 à 2014, seraient concernés, ainsi que d'autres vendus récemment, selon Clynton Yon, porte-parole du constructeur.
Toyota a une usine d'assemblage au sud de Durban, ville portuaire de la côte orientale de l'Afrique du Sud, dont la production est à la fois exportée et vendue sur le marché sud-africain.
Des problèmes constatés sur les airbags Takata avait été mis au grand jour par les autorités américaines en 2014, causant de massives campagnes de rappels. Le groupe japonais a depuis fait faillite.