A la clôture, le titre s'affichait à 567 yens, soit une chute de 150 yens (-20,92%). Jeudi déjà, il avait touché le plancher du jour, ce qui représentait un décrochage de plus de 17%, après un début de semaine dans le rouge sur fond d'inquiétudes pour l'avenir du groupe.
Au final, l'action a perdu quasiment la moitié de sa valeur en cinq séances.
Le quotidien économique Nikkei a rapporté jeudi qu'un redressement judiciaire était à l'étude pour Takata, mis à mal depuis trois ans par un retentissant scandale d'airbags.
C'est en tout cas l'option privilégiée par les deux derniers candidats en lice pour orchestrer la restructuration de la compagnie, ont affirmé le Nikkei et d'autres médias.
Il s'agit d'un côté du suédois Autoliv, de l'autre d'un consortium mené par l'américain Key Safety Systems (propriété d'un groupe chinois), accompagné du fonds Bain Capital et de la firme japonaise Daicel.
"Nous n'avons rien décidé", a commenté Takata jeudi. Le comité mis en place pour examiner les offres de soutien "est en pleine discussion avec les parties concernées" pour déterminer les détails du plan de restructuration, a ajouté le groupe. Ce comité d'experts devrait rendre son avis très prochainement.
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