Achat VUL électrique ou GNVL: aide de l'IDF aux PME-TPE

La région Ile-de-France, présidée par Valérie Pécresse, a adopté vendredi un dispositif de soutien aux PME-TPE pour leur permettre de changer de véhicule et s'adapter ainsi aux exigences des zones de circulation restreintes autour de Paris.

Le dispositif a été adopté à l'unanimité.

Il remplace le précédent, qui n'avait "pas connu un grand succès parce qu'il n'était pas parfaitement adapté à la demande", a expliqué Chantal Jouanno, vice-présidente chargée de l'environnement, dont c'était la dernière intervention dans l'hémicycle, puisqu'elle a décidé de se retirer de la vie politique. Elle a été applaudie par tous les conseillers régionaux à l'issue de son intervention.

Le nouveau dispositif, qui permet une aide de 6.000 ou 9.000 euros (en fonction de la taille du véhicule) pour l'achat d'un véhicule utilitaire léger électrique ou GNV (gaz naturel), concerne désormais les entreprises de moins de 50 salariés, et il est cumulable avec les aides de l'Etat.

Une enveloppe de 4 millions d'euros est consacré à ce dispositif. "Il y a vraiment une urgence pour les artisans et les PME à commencer à changer de véhicule", a expliqué Mme Jouanno qui a invité tous les élus "à faire connaître ce dispositif".

"C'était un engagement de la campagne régionale des écologistes", a rappelé Pierre Serne, pour les écologistes, souhaitant "un budget conséquent et pérenne pour ce nouveau dispositif". Il a cependant regretté que ne soit pas incluse une aide pour l'acquisition de vélos ou de triporteurs (électriques ou non). "Ce serait peut-être l'occasion pour certains artisans de changer de mode de déplacement, quand ils ont des trajets courts et sans trop de matériel".

"Il est essentiel de développer la mobilité douce et les moyens de transport peu polluants", a salué Eddie Aït pour les radicaux de gauche, et Aurélien Legrand, pour le FN, a également estimé "essentiel d'aider nos TPE-PME à l'achat de véhicules propres".

Thibault Humbert, pour Les Républicains, a salué "un dispositif nouveau, moderne et réaliste", qui s'adresse à "une base bénéficiaire plus large".

"Il était temps de mettre en oeuvre un dispositif régional qui n'affiche pas seulement une ambition mais permette des réalisations concrètes", a aussi salué Maxime des Gayets, pour les socialistes.

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