2018-2022 : le Grand Prix de France de F1 est de retour!

Depuis la conférence de presse donnée ce lundi par Christian Estrosi, Président du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur à Paris, au siège de l’ACF (Automobile Club de France), c’est enfin sûr et certain le Grand Prix de France F1 reprendra vie en 2018 au circuit Paul Ricard, où il sera organisé pendant cinq ans au moins.

Que de chemin parcouru depuis le 19 avril 1970 et l’inauguration officielle du Circuit Paul Ricard. L’oeuvre du patron visionnaire que fut Paul-Ricard va donc se poursuivre de plus belle, notamment au rythme du Grand Prix de France F1 retrouvé sur le site qu’il a créé sur ses propres deniers.

Ce retour s’effectuera donc au Circuit Paul Ricard grâce à un dossier élaboré sous l’impulsion de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont le Président Christian Estrosi a été l’artisan majeur du projet. 
Lors de la conférence de presse tenue lundi, il a entre autres rappelé qu’une collectivité qui bénéficie de cet équipement devait absolument jouer son rôle au service de son pays et de son économie territoriale.

 

80 millions d’investissements depuis 2002

Il est vrai que depuis 2002, les investissements réalisés par le Circuit Paul Ricard se montent en effet à 80 millions d’euros, dont 15 millions au cours des cinq dernières années, et deux millions seront dépensés en 2017 pour améliorer la piste. 
En ce qui concerne l’impact de la renaissance du Grand Prix de France au Circuit Paul Ricard, l’étude réalisée par le Cabinet Deloitte à la demande du Comité Régional du Tourisme apporte des réponses positives. On note ainsi que si l’organisation d’un Grand Prix F1 représente un budget annuel de 30 millions d’euros réparti entre 16 millions de recettes directes et 14 millions de subventions publiques, les retombées économiques régionales globales sont annuellement évaluées à 65 millions d’euros. Un effet de levier des subventions publiques de 1 pour 5, auquel s’ajouteront la création de 500 emplois directs et durables, ainsi que l’attractivité régionale renforcée au niveau touristique et économique.

 

En songeant au développement des Industries du futur

Le circuit Paul Ricard étant situé sur le Plateau de Signes, au cœur d’un ensemble économique d’intérêt régional de près de 1000 hectares avec une zone d’activité de 240 hectares en expansion, l’aéroport international du Casttelet et plusieurs infrastructures hôtelières et de loisirs, le retour du Grand Prix de Formule 1 permettra également de dynamiser une filière industrielle d’excellence. 
Plus de la moitié de cet espace pourra être dédié au développement des axes stratégiques des Industries du futur, dont la mécanique et la mobilité durable et à un grand nombre d’activités connexes, technologiques, informatiques et jusqu’à la communication événementielle.

 

Le Groupement d’Intérêt Public en place dès février 2017

Dès février 2017 sera mis en place le GIP (Groupement d’intérêt public), parmi lesquels la Société Excelis, la FFSA, la Région et les principales collectivités locales concernées de Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi que la CCI du Var. 
Ainsi donc, après plus de 46 ans d’existence le Circuit Paul Ricard s’apprête à vivre une nouvelle jeunesse. 
La disparition de l'industriel à l'automne 1997 et la vente du circuit à une holding en mai 1999 avaient marqué la fin de l'ère « Circuit Paul Ricard 1 » pendant laquelle le site s’était hissé au rang de temple mondial des sports mécaniques. La décennie « Circuit Paul Ricard 2 » fut celle du HTTT (High Tech Test Track) piste d'essais haute technologie . Et nous voici enfin au cœur de l’ère « Circuit Paul Ricard 3 ».

 

Grand Prix de France F1 au Circuit Paul Ricard : c’est reparti de plus belle le 5 décembre 2016

Même s'il a toujours su évoluer avec son temps, ce lieu garde en lui l'âme et l'esprit originels que lui avait conféré son créateur. Ainsi à chaque fois que l'on franchit les portes du Circuit Paul Ricard on commence à vivre une journée peu ordinaire, où se croisent émotions, passions et plaisirs. 
Quel passionné de sports mécaniques, qu'il soit pilote ou mécanicien, ingénieur ou spectateur, officiel ou journaliste, amateur ou professionnel n'a pas un souvenir attaché à la vie du Circuit Paul Ricard ? 
Avec le retour du Grand Prix de France F1, pour cinq ans au moins à partir de 2018, l’histoire va continuer, toujours plus belle…

 

De Stewart à Prost, ils ont gagné en F1 au Circuit Paul Ricard

En attendant 2018 et le 15e Grand Prix de France F1 au Circuit Paul Ricard, 14 courses du championnat du monde de Formule Un se déroulèrent déjà sur le Plateau du Castellet à partir de 1971. 
Le premier succès du genre fut signé par l’écossais Jackie Stewart sur une Tyrrell-Ford, et les trois derniers furent l’œuvre d’Alain Prost, successivement au volant de McLaren-Honda puis d’une Ferrari en 1990 - quatre fois vainqueur et recordman des victoires en F1 en Provence -, où il passa du kart à la monoplace à l'Ecole de pilotage Renault-Elf-Winfield. 

  • 1971 : Jackie Stewart (Ecosse, Tyrrell-Ford) 
  • 1973 : Ronnie Peterson (Suède, Lotus-Ford) 
  • 1975 : Niki Lauda (Autriche, Ferrari) 
  • 1976 : James Hunt (Angleterre, McLaren-Ford) 
  • 1978 : Mario Andretti (USA, Lotus-Ford) 
  • 1980 : Alan Jones (Australie, Williams-Ford) 
  • 1982 : René Arnoux (France, Renault) 
  • 1983 : Alain Prost (France, Renault) 
  • 1985 : Nelson Piquet (Brésil, Brabham-BMW) 
  • 1986 : Nigel Mansell (Angleterre, Williams-Honda) 
  • 1987 : Nigel Mansell (Angleterre, Williams-Honda) 
  • 1988 : Alain Prost (France, McLaren-Honda) 
  • 1989 : Alain Prost (France, McLaren-Honda) 
  • 1990 : Alain Prost (France, Ferrari)

 

Dans les rétros du Circuit Paul Ricard

  • 1970 : 19 avril, inauguration officielle du Circuit Paul Ricard, en présence notamment de Paul-Ricard et du Professeur Joseph Comiti, Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de la jeunesse, des sports et des loisirs. 
  • 1971-1990 : 14 Grands Prix de France F1. 
  • 1973-1999 : 13 Grands Prix de France de moto (125, 250, 350 et 500cm3). 
  • 1978-1999 : 22 Bols d'Or, et retour de ces 24 heures moto en 2015 sous le ciel provençal. 
  • 1999 : achat du site du circuit - rebaptisé Circuit Paul Ricard High Tech Test Track - et de l'aérodrome du Castellet par la société Excelis. Modernisation de la piste par Philippe-Gurdjian, pour en faire le premier circuit au monde exclusivement dédié aux essais et à la communication. 
  • 2006 : homologation par la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) du nouveau tracé et des aménagements spécifiques du Circuit Paul Ricard. Principalement des « Run off » en lieu et place des bacs à graviers, un système d’arrosage à la demande du revêtement intégré à la piste, et un contrôle des tracés par un système sophistiqué de caméras capables de suivre indépendamment chaque véhicule en action. 
  • 2007 : nomination du Circuit Paul Ricard « Premier Centre d'Excellence » par l'Institut FIA pour la Sécurité en Sport Automobile. 
  • 2009 : réouverture du Circuit Paul Ricard au public lors de compétitions et de Journées clubs. Construction de tribunes ; aménagement de zones publiques, et de parkings. 
  • 2010 : construction du Pit Building II dans le prolongement du Bâtiment Course. Célébration des 40 ans du Circuit Paul Ricard. 
  • 2014 : lancement de la stratégie de diversification du Circuit Paul Ricard avec, en particulier, la Reebok Spartan Race, des Festivals de musique et les 24 Heures Vélo. Retour des championnats nationaux et internationaux, auto et moto, vitesse et endurance, ainsi que des championnats d’Europe et mondiaux GT, endurance, et du Grand Prix Camions. 
  • - 2015 : retour des 24 heures moto et du championnat du monde d’endurance avec le Bol d’Or. Ouverture d’un parc d’activités pour petits et grands, l’Xtrem Park.

 

Ils étaient lundi à Paris au siège de l’Automobile Club de France

 

Christian Estrosi, Président de la Région PACA, et Stéphane Clair, Directeur Général du Circuit

Depuis près d’un an, Christian Estrosi, Président de la Région Paca et de la Métropole Nice Côte d’Azur a travaillé sans relâche à l’élaboration du projet global - sportif certes, mais aussi économique - de la renaissance du Grand Prix de France F1 au circuit Paul Ricard. Il s’est confié aux côtés de Stéphane Clair, Directeur général du Circuit Paul Ricard.

« C’est parce que nous aimons la France, martelle Christian Estrosi, parce qu’avec les actionnaires du Circuit Paul Ricard, son directeur Stéphane Clair, nous disposions d’un outil performant qui nous permettait de pouvoir revendiquer auprès des instances internationales, de Bernie Ecclestone (Formula One Management), de Jean Todt (Président de la FIA, Fédération internationale de l’Automobile), du Président de la FFSA (Fédération française du sport automobile), de toutes les collectivités qui nous accompagnent, et de tous nos partenaires sportifs au premier rang desquels figurent les pilotes de F1 qui savent qu’ils peuvent disputer chez nous, en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur un Grand Prix, des plus attractifs et ludiques, en toute sécurité.

Un dossier qui a été mené dans la plus grande discrétion au cours de l’année écoulée

« Un an, commente le Président Estrosi, c’est à la fois long et court, mais nous avons su être discrets et je pense que, lorsque l’on veut croire en quelque chose, le secret de la réussite c’est la confidentialité, le sérieux des bases que nous avons posées et portés ensemble, c’est une oeuvre collective. En même temps c’est une belle aventure humaine. Nous en sommes heureux pour le Paul Ricard, nous en sommes heureux pour la Région et nous en sommes heureux pour la France. »

La renaissance du Grand Prix de France F1 est l’aboutissement d’un projet sportif mais aussi économique. 
« Il y a un projet économique autour, précise Christian Estrosi, puisque de tout temps la compétition automobile a été, en matière d’innovation ce qui a permis à l’industrie automobile d’avancer, d’aller toujours plus haut et plus loin. Il est vrai qu’il s’agit d’une filière qui, chez nous, mérite - à travers la locomotive que constituera le retour du Grand Prix de France F1 au Circuit Paul Ricard - de pouvoir générer de manière transversale toute une filière, depuis la formation, en passant par nos start-ups, jusque vers un certain nombre de PME (Petites et Moyennes Entreprises) et d’ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire), tournées vers les métiers de la mécanique, de l’automobile, voire l’aéronautique. »

Pour Stéphane Clair, même si la F1 apportera du glamour au Circuit Paul Ricard, il restera populaire. 
C’est avec une note d’humour que Stéphane Clair, Directeur général du Circuit Paul Ricard, lui aussi niçois, salue l’aboutissement du dossier du Grand Prix de France F1. 
« Le Président Estrosi oublie de dire qu’être nicois c’est être persévérant et volontaire... Et dans ce dossier il fallait être persévérant et volontaire ! 
« Christian Estrosi l’a été tout particulièrement, entouré d’une équipe qu’il a su réunir et motiver, pour avancer, certes un peu en coulisse, mais aujourd’hui nous sommes tellement fiers de vous annoncer cette grande nouvelle et j’espère que nous en serons pardonnés.

Le retour du Grand Prix de France F1 va-t-il changer la vie du Circuit Paul Ricard ?

« Je crois, note Stéphane Clair, que ce retour va changer la vie de beaucoup de provençaux et de français. Parce que oui c’est fait, la F1 revient en France et sur le Circuit Paul Ricard. C’est une grande nouvelle. 
« Logique, car c’est la récompense d’énormément de travail, même s’il nous reste évidemment beaucoup à accomplir d’ici 2018, pour que nous soyons prêts à d’accueillir le plus grand nombre de spectateurs et de téléspectateurs du monde entier. 
« Car il ne faut pas oublier que la F1 est aussi une vitrine ouverte sur le monde qui redonnera à notre région un retentissement et sans doute une promotion touristique inégalée. » 
Et le Directeur général du circuit Paul Ricard de conclure : « Il est important d’être glamour et de rester populaire. »

 

Maître Arnaud Péricard, avocat

Maître Arnaud Péricard, avocat notamment formé aux USA à l’Université de Chicago, où son professeur de Droit constitutionnel fut un certain Barack Obama, ne jamais baisser les bras doit être l’une de ses devises, puisque voici cinq ans qu’il travaillait sur le dossier du retour du Grand Prix de France F1. Nous l’avons passé à la question.

« Je ne peux pas tout vous dire car je suis tenu à la confidentialité dans laquelle j’aime travailler,rappelle réaliste Maître Arnaud Péricard. La discrétion était l’une des conditions de ce travail avec les équipes de la FOM et Bernie Ecclestone. Mais c’était surtout un travail collectif avec une petite équipe - Stéphane (Clair), Gilles (Dufeigneux) et Eric Boullier -, qui se connaît bien et s’entend bien. Le fait de bien se connaître depuis de nombreuses années et de bien s’entendre permet de bien travailler avec efficacité, sérieux et surtout discrétion. »

Quid du rôle d’un avocat dans ce dossier de la renaissance du Grand Prix de France F1 au Circuit Paul Ricard ?

« Puisque nous sommes dans l’univers mécanique, note dans un sourire Me Péricard, nous mettons un peu d’huile dans tous les rouages, coordonnons l’ensemble du projet pour la Région PACA, les discussions avec la FOM, les discussions avec le circuit et avec les partenaires éventuels, toutes les problématiques juridiques et d’organisation dans leur ensemble. »

Quel qualificatif donneriez-vous au dossier du retour de la F1 dans l’Hexagone ?

« C’est un dossier difficile, parce que cela fait cinq ans que nous y étions, avoue Maitre Arnaud Péricard. Avec des interactions notamment politiques et extra-sportives très difficiles, mais c’est surtout un bonheur de travailler avec une telle équipe, et de pouvoir bénéficier de l’entrain et du volontarisme du Président Estrosi. Quand un dossier est porté par un leader ça change beaucoup de choses ! »

Un Grand Prix F1, ce n’est donc pas seulement claquer des doigts et faire des chèques ?

« Ah non, ça ne suffit pas ! Il y a beaucoup de gens et de pays autour du monde qui souhaiteraient avoir un Grand Prix de F1, et seraient prêts à payer peut-être, deux fois, trois ou quatre fois le prix de plateau que les pays européens payent. C’est une question de cohérence, il faut avoir une politique sportive et d’ensemble sur un projet, ce n’est pas qu’une question d’argent ! »

Que représentent pour vous le Circuit Paul Ricard et la F1 ?

« Pour moi le Circuit Paul Ricard est merveilleux. Je le côtoie depuis cinq-six ans ; j’ai pu voir tous les travaux, tous les aménagements et toutes les améliorations qui ont été faits. 
« J’ai le souvenir, d’y être allé quand j’étais petit dans les années 80, j’avais une dizaine d’années. La Région PACA aussi est merveilleuse et en 2018 la F1 sera vraiment un très très bel évènement. 
« La F1, j’ai toujours été fan, et je suis nostalgique des luttes d’antan entre Ayrton Senna et Alain Prost. J’aime beaucoup Alain qui est un ami. Si on pouvait avoir en 2018 deux, voire trois pilotes en 2018, avec Esteban Ocon, Pierre Gasly et Romain Grosjean ce serait formidable ! »

 

Patrick Tambay, ancien pilote de Formule 1

Patrick Tambay, ex-pilote F1 au sein des plus grands teams - McLaren, Ligier, Ferrari et Renault - fut le premier, voici plusieurs années, à lancer sur les réseaux sociaux une pétition pour le retour du Grand Prix de France F1 au Circuit Paul Ricard.

« Ce n’est pas être le premier qui compte dans cette course, commentait très ému Patrick Tambay à l’issue de la conférence de presse, c’est de faire partie du groupe. Nous avons besoin, tous ensemble, de se fédérer derrière cette formidable idée que Christian Estrosi a mise en valeur. »

Et Patrick de conclure en lançant un pronostic à propos du nom d’un possible vainqueur du Grand Prix de France F1 2018 : « Pierre Gasly... Pourquoi pas ! »

 

Pierre Gasly, pilote

Pierre Gasly, tout juste 20 ans, est le nouveau champion du monde GP2 chez Prema-Powerteam et pilote de réserve en F1 chez Red Bull Racing, sera sûrement l’un des jeunes loups au départ du Grand Prix de France F1 sur le circuit Paul Ricard.

« C’est une nouvelle incroyable, lance Pierre Gasly la nouvelle étoile montante des courses de monoplaces. Le retour du Grand Prix de France, il y a longtemps qu’on l’attendait, maintenant c’est fait et il y a énormément de personnes et de fans qui apprécient. 
« Je vais faire mon maximum afin de pouvoir y participer et être sur la grille de départ F1 en 2018. Ce serait un moment très particulier ! »

Un Pierre Gasly issu de la filière Red Bull qui pourrait envier un Sebastian Vettel ou un certain Max Verstappen...

« Non je ne l’envie pas, mais je connais très bien Max et il est vrai que c’est un exemple. J’ai couru avec lui en karting, c’est quelqu’un d’incroyable et il a vraiment fait une saison magique en F1. »

Gasly prochaine révélation en F1 ?

« J’ai beaucoup d’exemples devant moi qui sont autant de motivations pour y arriver. Je travaille un maximum tous les jours, mais je suis prêt à donner tout mon temps et toute mon énergie pour arriver en F1, c’est l’objectif de ma vie ! »

Pour relayer enfin Olivier Panis, le dernier pilote français vainqueur en F1, sur une Ligier-Mugen Honda au Grand Prix de Monaco 1995 ?

« Il est temps de changer ça ! Olivier (Panis) est un bon ami, et ce serait un honneur de pouvoir lui succéder. Nous sommes plusieurs jeunes pilotes français à monter en F1, c’est déjà un honneur d’être là, et nous ferons le maximum pour représenter notre pays. 
« Il est sûr que l’écurie a une importance énorme, il ne faut pas se le cacher. Il faut donc être au bon endroit au bon moment. »

 

Alain Prost, ancien pilote

Alain Prost, quadruple champion du monde F1, quadruple lauréat et vainqueur du dernier Grand Prix de France sur le Circuit Paul Ricard, était retenu par ses obligations lundi dernier et il n’était donc pas à Paris au siège de l’ACF. Mais il a adressé un message audiovisuel de soutien à toute l’équipe qui a mené a bien le dossier autour du Président Christian Estrosi et de Stéphane Clair.

« Je tiens sincèrement à remercier et à féliciter tous ceux qui ont oeuvré pour réussir à ramener enfin vers nous le Grand Prix de France F1. 
« C’est un immense projet et bien entendu une très bonne nouvelle pour le sport automobile, l’économie du sport automobile français, pour l’industrie automobile française, et aussi indirectement pour le tourisme. 
« J’assisterai (au Grand Prix de France F1 2018 au Circuit Paul Ricard) et j’espère que ce sera un très bel événement sportif et populaire ! »

 

Eric Boullier, racing director McLaren Racing

Eric Boullier - ex-patron de Renault F1 Team et de Lotus F1 Team, désormais aux commandes de McLaren Racing - compte, aux côtés de Christian Estrosi et de Stéphane Clair, parmi les fers de lance qui ont mené à bien le combat pour la reconquête du Grand Prix de France F1, et son retour au Circuit Paul Ricard.

« Nous avons, dit humblement Eric Boullier, simplement travaillé ensemble avec Stéphane (Clair), Arnaud (Péricard) et Gilles (Dufeigneux) ; sondé la faisabilité du projet et lui avons donné de la crédibilité pour que le Grand Prix de France F1 revienne. 
« Je crois que nous avions la confiance et la crédibilité du Président de la FOM (Formula One Management) Bernie Ecclestone qui accepté de nous écouter. 
« Le projet est très crédible, Christian Estrosi et Hubert Falco ont expliqué qu’il était consolidé. A partir du moment où c’est sérieux et stratégisé, on arrive à avoir un vrai dialogue.
 
« Je pense que, même si la France est un pays toujours un peu autophobe, cela va apporter une dynamique. Nous avons beaucoup de champions français, Grosjean, Ocon, Gasly ; des champions passés ; Renault et Total sont en F1. Quand on a les 24 Heures du Mans, on se doit d’avoir un Grand Prix de France F1. Il est grand temps que la France s’ouvre au monde ! »