Sans forcément attendre d'annonces concrètes, les marchés comptent sur un discours très accommodant et espèrent même que la BCE ouvre la porte à un renforcement de son programme de rachats d'actifs.
Les analystes tablent sur un discours accommodant de la part des responsables de la BCE, mais sans mesure annoncée dans l'immédiat pour soutenir l'économie européenne.
"En attendant les rendez-vous des banquiers centraux, l'incertitude devrait l'emporter sur les marchés actions", ont noté les gérants chez Barclays Bourse.
L'Eurostoxx a gagné 0,51%.
La Bourse de Paris a fini en légère hausse (+0,46%). L'indice CAC 40 a pris 21,29 points à 4.695,10 points, le rythme des publications s'accélèrant progressivement.
Thales a enregistré une forte hausse (+3,85% à 64,48 euros) grâce à la confirmation de l'ensemble de ses objectifs annuels.
Areva a nettement progressé de 8,83% à 6,58 euros, après plusieurs séances de baisse et l'annonce de la suppression de 2.700 postes en France d'ici à 2017.
Publicis a perdu 3,24% à 62,44 euros, alors que selon le Financial Times une enquête a été lancée aux États-Unis sur les pratiques des grands groupes publicitaires.
GL Events a reculé fortement (-4,72% à 16,55 euros), pénalisé par la révision à la baisse de son objectif d'activité pour 2015.
La Bourse de Londres a terminé en petite hausse malgré le plongeon de Pearson.
L'indice FTSE-100 des principales valeurs a pris 3,29 points à 6.348,42 points.
ARM Holdings a bondi de 6,54% à 1.026 pence, à la suite de ses bons résultats au troisième trimestre.
Reckitt Benckiser a gagné 2,54% à 6.300 pence, ayant légèrement relevé son objectif de chiffre d'affaires annuel à périmètre constant.
L'éditeur Pearson a en revanche chuté de 15,95% à 998,5 pence, après un avertissement sur ses résultats.
Le groupe tablait sur un bénéfice ajusté par action de 75 à 80 pence pour l'année 2015. Désormais il attend 70 à 75 pence en raison d'effets de changes négatifs, ainsi que de la vente de PowerSchool et des groupes de presse FT Group et The Economist.
L'indice Dax de la Bourse de Francfort a progressé de 0,89% pour finir à 10.238,10 points, et le MDax des valeurs moyennes a pris 1,32% à 19.988,36 points.
Deutsche Post a mené la danse (+4,23% à 26,73 euros) après avoir recu l'autorisation d'augmenter le prix du timbre le 1er janvier.
HeidelbergCement +2,89% à 64,71 euros) et Adidas (+2,40% à 78,91 euros)ont bien progressé aussi, de même que Daimler (+1,92% à 73,72 euros), dont les résultats du troisième trimestre sont attendus jeudi avant Bourse.
L'action Volkswagen a pris 1,72% à 100,40 euros alors que le patron du groupe, Matthias Müller, ait dit sa détermination à continuer à investir.
Le troisième larron du secteur automobile, BMW, s'est apprécié de 0,82% à 88 euros après que son patron a affirmé n'avoir vu aucun effet négatif sur les ventes de diesel de l'affaire Volkswagen.
Lufthansa a grimpé de 1,10% à 13,84 euros, après que la compagnie pour éviter de nouvelles grèves, a proposé une garantie d'emploi jusqu'à 2017.
BASF a grignoté 0,52% à 71,58 euros après un accord sur une garantie d'emploi jusqu'à 2020 pour les 36.000 salariés du site de Ludwigshafen, et un engagement à y investir 6 milliards d'euros jusque 2020.
A Madrid, l'indice Ibex 35 est reparti de l'avant, gagnant 0,56% à 10.157,50 points après deux jours de baisse.
Le groupe énergétique Iberdrola a pris 0,86% à 6,32 euros après avoir publié un bénéfice net en hausse de 7,8% à 1,92 milliard d'euros sur les neuf premiers mois de l'année.
Les valeurs bancaires sont repassées dans le vert. Banco Sabadell a pris 1,71% à 1,90 euro, Bankia 1,75% à 1,22 euro, Bankinter 1,51% à 6,91 euros, BBVA 0,14% à 7,94 euros euros, CaixaBank 0,46% à 3,72 euros euros et Banco Popular 0,72% à 3,64 euros.
L'indice AEX des principales valeurs de la Bourse d'Amsterdam a clôturé en hausse de 0,56% à 449,78 points.
La hausse la plus importante a été enregistrée par le fabricant de systèmes de lithographie pour l'industrie des microprocesseurs ASML, qui a gagné 3,36% à 80,25 euros. A la baisse, la holding Altice a cédé 7,67% à 18,05 euros.
A l'inverse, la Bourse de Milan a clôturé en baisse de 0,44% à 22.173 points.
Prysmian a gagné 1,76% à 19,13 euros et CNH Industrial 1,72% à 5,905 euros.
Mediaset, qui a passé un accord et réglé un vieux conflit avec Google, a pris 0,76% à 4,512 euros.
Fiat Chrysler, dont la filiale Ferrari est entrée avec succès à Wall Street, a en revanche chuté de 5,27% à 13,47 euros en raison de prises de bénéfices après plusieurs semaines de nette hausse.
A la Bourse suisse, l'indice SMI des 20 valeurs vedettes a fini à 8.602,12 points en baisse de 0,55%.
La Bourse a mal accueilli la restructuration profonde du Crédit Suisse, la seconde banque du pays. Le titre a perdu 3,58% à 24,00 CHF.
En revanche après la démission surprise du directeur général de Syngenta, le géant suisse de l'agrochimie, le titre a gagné 6,32% à 329,60 CHF.
Un des poids lourds de l'indice, le pharmaceutique Roche, qui doit annoncer des résultats jeudi, a perdu 1,48% à 253,30 CHF.
L'indice Bel 20 de la Bourse de Bruxelles a reculé de 0,20% à 3427,14 points.
Parmi les vingt valeurs vedettes, D'Ieteren qui distribue les marques du groupe Volkswagen a dégringolé de 5,35% à 29,61 euros.
Egalement en baisse, le brasseur AB InBev: -1,12% à 101,25 euros. Le groupe a encore une semaine pour faire son offre ferme sur son rival SABMiller.
A l'autre bout de l'indice, le groupe de métallurgie Bekaert a progressé de 1,53% à 25,55 euros.
L'indice PSI 20 de la Bourse de Lisbonne a perdu 1,24% à 5.347,03 points, pénalisé surtout par la chute de la banque BCP, qui a dévissé de 6,01% à 0,05 euro.
La place portugaise a aussi pâti des baisses de la holding de télécommunications Pharol (-2,35% à 0,33 euro) et du groupe postal CTT (-2,34% à 10,00 euros).
A l'inverse, la banque BPI a réalisé le plus fort gain de la séance, s'appréciant de 2,46% à 1,08 euro.
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