A la fin des échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a cédé 317,52 points (-1,68%) à 18.565,90 points.
L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a perdu pour sa part 1,66% (-25,33 points) à 1.502,55 points.
Sur le volet des changes, le dollar s'affichait à 120,80 yens, contre 121,20 yens lundi à la clôture, tandis que l'euro est remonté à 133,20 yens.
Le yen fait office de valeur refuge à l'instar de l'euro, ce qui explique le regain de ces deux monnaies alors même que les perspectives de relèvement de taux aux Etats-Unis devraient rendre le billet vert plus rémunérateur.
La Fed réunit mardi et mercredi son Comité de politique monétaire (FOMC).
Le bas niveau des cours du pétrole continue aussi de miner des donneurs d'ordres, persuadés que la tendance baissière va continuer du fait d'un déséquilibre entre l'offre et la demande.
Dans ce contexte marqué par une timidité fébrile, pas moins de 216 des 225 composantes du Nikkei ont baissé (7 ont augmenté - dans des proportions ne dépassant par 0,79% - et 2 stagné).
C'est le groupe Asahi Kasei, dont une filiale de construction a falsifié des données d'immeubles, qui a accusé le plus fort recul du jour (-4,97% à 761 yens).
Parmi les plus autres plus lourdes baisses figure aussi le contructeur d'automobiles Nissan: le titre a cédé 3,64% à 1.268 yens alors que le PDG, Carlos Ghosn, a indiqué à la presse à Tokyo qu'une fusion Renault-Nissan n'était pas à l'ordre du jour et a par ailleurs laissé entendre que, le moment venu, il n'aurait pas un mais deux successeurs pour piloter chacun des deux groupes.
L'action du concurrent Toyota a lâché 1,86% à 7.324 yens et Honda 1,87% à 3.776 yens.
Dans le secteur de l'électronique, Sony a abandonné 2,17% à 2.950,50 yens et Sharp 1,59% à 124 yens.
Le titre du conglomérat Toshiba a terminé en repli de 0,06% après avoir vogué aux environs de +1%, des investisseurs s'étant réjouis dans un premier temps des rumeurs de nouvelles mesures de restructuration au sein du groupe qui tente d'en finir avec les conséquences d'un vaste scandale financier.
Selon plusieurs quotidiens nippons, le conglomérat va supprimer jusqu'à 7.000 emplois dans le cadre d'un plan de restructuration touchant essentiellement ses divisions mal en point de produits grand public.
N'ont pas non plus été à la fête mardi les banques: Mizuho Financial Group et Mitsubishi UFJ Financial Group ont toutes les deux décliné de 2,52% à respectivement 236 yens et 743 yens.
Sanctionnés aussi les groupes pétroliers, -1,05% à 1.136 yens pour Inpex et -2,19% à 487 yens pour JX Holdings.
A l'inverse, plusieurs compagnies d'électricité ont augmenté: +0,45% à 1.656 yens pour Chubu Electric Power et +0,33% à 1.374 yens pour Kansai Electric Power.
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