La Bourse de Tokyo au plus bas depuis février (-2,15%)

Les investisseurs de la Bourse de Tokyo continueront de surveiller l'économie chinoise la semaine prochaine à l'occasion de la réouverture des Bourses de Chine continentale après plusieurs jours de congé.

L'indice Nikkei 225 a fini la semaine en baisse de 2,15% à 17.792,16 points, son niveau le plus bas depuis le mois de février.

L'indice élargi Topix a cédé 6,79% sur la semaine pour finir vendredi à 1.444,53 points.

La semaine a encore été marquée par de vives inquiétudes face au ralentissement chinois et, à l'exception d'un répit jeudi, le Nikkei a enchaîné les séances négatives, lâchant plus de 1.300 points (-7,02%) depuis lundi.

La baisse de la place de Tokyo s'est accélérée vendredi alors que les investisseurs se gardaient de parier sur des valeurs avant la publication des chiffres officiels de l'emploi américains attendus dans la journée et avant un long week-end du marché américain.

Takuji Okubo, économiste en chef chez Japan Macro Advisors à Tokyo, a expliqué ce nouveau plongeon par "le fait qu'il existe trop d'incertitudes et de risques".

"Le marché a l'impression que les décideurs sous-estiment le danger. La Banque du Japon ne laisse pas vraiment entrevoir d'assouplissement, la BCE semble plus ouverte mais la Fed réfléchit au contraire au moment opportun pour relever ses taux", a-t-il résumé, interrogé par l'AFP.

Du côté des valeurs, les titres vedettes ont tous accusé un déclin, particulièrement prononcé dans le cas des fabricants de cosmétiques Shiseido (-5,73% à 2.377 yens) et Kao (-3,78% à 5.207 yens), ou de Pioneer (-5,65% à 217 yens), groupe d'électronique pour le secteur automobile.

Les électroniciens ont également été sanctionnés: Sony (-1,99% à 2.966 yens), Sharp (-1,77% à 166 yens) et Panasonic (-4% à 1.222 yens), de même que les constructeurs automobiles Toyota (-2,51% à 7.004 yens), Honda (-1,90% à 3.606 yens) et Mazda (-2,84% à 1.860,5 yens).

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