La Bourse de Londres termine en baisse de 0,65%

La Bourse de Londres a terminé jeudi en baisse de 0,65%, après la porte laissée ouverte par la banque centrale américaine (Fed) à un possible relèvement de ses taux en décembre.

A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a cédé 42,00 points pour terminer à 6.395,80 points.

"La Fed a pris l'initiative inattendue d'être plus ferme dans ses paroles", ce qui a laissé entendre un possible relèvement de taux plus rapide que prévu, malgré "la détérioration des données économiques, qui s'est renforcée encore jeudi avec le coup de frein plus brutal que prévu de la croissance américaine au troisième trimestre", a expliqué Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.

Le secteur minier côté à Londres a été particulièrement affecté, chutant comme les cours des matières premières en raison de craintes d'instabilité dans les marchés émergents en cas de relèvement rapide des taux de la Fed. Anglo American s'est enfoncée de 4,62% à 537 pence, Glencore de 4,03% à 110,80 pence, BHP Billiton de 4,01% à 1.053 pence et Rio Tinto de 2,38% à 2.357,50 pence.

Tous secteurs confondus, la banque Barclays a subi le plongeon le plus important, abandonnant 6,28% à 237,25 pence. Elle a publié des résultats trimestriels en deçà des attentes et averti que ses coûts allaient augmenter avec la mise en oeuvre de la réforme du secteur bancaire au Royaume-Uni.

Parmi les autres banques, Standard Chartered, très exposée aux pays émergents dont la Chine, a perdu 2,70% à 723,30 pence et RBS 1,75% à 320,70 pence.

L'équipementier aéronautique Meggitt a encore perdu 5,37% à 347,30 pence pour sa part, après avoir plongé de 20,46% mercredi, jour où il a lancé un avertissement sur ses résultats et annoncé la suppression probable de 300 emplois.

La major pétrolière Royal Dutch Shell (action "A") a cédé 1,52% à 1.711,50 pence, après avoir fait état d'une lourde perte de plus de 7 milliards de dollars au troisième trimestre, payant au prix fort l'abandon de projets en Alaska et au Canada, sur fond de cours du pétrole déprimés.

Parmi les quelques hausses notables de la journée a figuré celle de l'assureur Aviva, qui a gagné 0,98% à 484,10 pence après avoir publié une vigoureuse progression de son activité au Royaume-Uni lors des neuf premiers mois de l'année, notamment grâce à l'intégration de son ex-concurrent local Friends Life.

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