A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 119,30 points, soit exactement 1,96%, pour terminer à 5.954,08 points.
"La suspension des échanges sur les Bourses chinoises - pour la seconde fois en une semaine - est encore perçue comme étant la principale cause des pressions baissières, après qu'une dévaluation supplémentaire du yuan a ébranlé les marchés action locaux", a expliqué Tony Cross, analyste chez Trustnet Direct.
Comme ses homologues européennes, la place financière londonienne a été affectée par le nouveau plongeon des Bourses de plus de 7% en Chine, trois jours après une chute similaire lundi.
Au-delà, les investisseurs s'inquiètent du ralentissement de la deuxième puissance économique mondiale et de ses effets négatifs sur les autres pays émergents mais aussi sur les pays développés.
Les compagnies minières ont connu la dégringolade la plus marquante, car les craintes de ralentissement économique chinois pèsent sur les cours des métaux industriels, dont la Chine est la première importatrice mondiale. Anglo American a dévissé en conséquence de 11,00% à 240,65 pence, Glencore de 8,32% à 78,71 pence, BHP Billiton de 5,03% à 673,70 pence et Rio Tinto de 3,36% à 1.784,50 pence.
Les compagnies pétrolières ont passé une journée très agitée, chutant de 5% en début de séance dans le sillage de la forte baisse des cours du pétrole, avant de se reprendre quelque peu à la faveur d'un certain rétablissement des tarifs du brut en seconde partie de journée. Au final, Royal Dutch Shell (action "A") a cédé quand même 2,87% à 1.454,50 pence et BP 1,67% à 337,70 pence.
Les valeurs financières ont aussi toutes fini dans le rouge, avec parmi les principales perdantes de la journée le groupe de services financiers Hargreaves Lansdown (-4,39% à 1.416 pence), l'assureur Prudential (-3,21% à 1.386 pence) et le fonds Schroders (-3,48% à 2.719 pence).
Les deux seuls titres qui ont fini dans le vert ont été ceux de groupes de distribution. Marks and Spencer a grappillé 0,11% à 439,20 pence après avoir annoncé le remplacement de son directeur général à l'issue d'un nouveau trimestre décevant, tandis que le groupe d'habillement Next, qui avait plongé mardi après des résultats en demi-teinte, a profité d'achats opportunistes pour reprendre 1,09% à 6.940 pence.
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