La Bourse de Francfort termine en légère hausse et frôle les 10.000 points

La Bourse de Francfort a terminé en légère hausse jeudi, l'indice Dax flirtant avec le seuil des 10.000 points, soutenu par l'envolée de Lufthansa mais aussi freiné dans sa progression par l'ouverture en légère baisse de Wall Street.

L'indice vedette Dax, qui a enchaîné quatre séances de hausse consécutives depuis le début de la semaine, a gagné 0,23% à 9.993,07 points. L'augmentation a été plus forte pour l'indice des valeurs moyennes MDax, qui a progressé de 0,82% à 20.108,07 points.

Les investisseurs ne se sont pas laissé émouvoir par le léger repli de l'excédent commercial allemand, selon des chiffres pour le mois d'août publiés jeudi avant l'ouverture de séance par l'Office fédéral des statistiques Destatis.

L'indice Dax a peu évolué tout au long d'une séance peu animée, atteignant peu avant la clôture les 9999.99 points avant un ultime recul de quelques points juste en-deçà de la barre symbolique des 10.000 points, qu'elle avait déjà atteinte mercredi en cours de séance, pour la première fois depuis le début du scandale des moteurs truqués de Volkswagen.

C'est l'action Lufthansa qui a le mieux tiré son épingle du jeu, en gagnant 4,21% à 13,74 euros. Après avoir été chahuté sur les marchés pendant un début d'année marqué par les grèves des pilotes à répétition, le titre revient à un niveau qu'il n'avait pas atteint depuis la mi-mai.

Deuxième hausse notable de la journée, celle de l'action du fabricant d'engrais et de sel K+S, qui a progressé nettement de 3,29% à 24,46 euros, après son effondrement brutal de près de 25% lundi, conséquence du retrait par le canadien Potash Corp de son offre pour le racheter.

Après avoir passé la matinée dans le vert, le titre Deutsche Bank a fini en forte baisse, avant-dernier du tableau, cédant 1,77% à 25,03 euros, conséquence probable de l'annonce par surprise mercredi soir d'une très grosse perte attendue au troisième trimestre en raison de plusieurs dépréciations ainsi que d'une nouvelle provision pour risques juridiques. Le groupe songe par ailleurs à priver les actionnaires de dividende au titre de l'exercice 2015, a-t-il fait savoir.

En bas de tableau, le titre Bayer cédait 1,80% à 112 euros, se rapprochant lentement de son plus bas niveau de l'année.

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